Paris maîtrise son sujet

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Thomas PISSELET , modifié à
Grâce à un triplé de Kevin Gameiro, le PSG s'est imposé sur la pelouse d'Ajaccio (3-1), dimanche après-midi, lors de la 10e journée de Ligue 1. Un quatrième succès de rang obtenu sans trop forcer, qui permet aux joueurs d'Antoine Kombouaré de reprendre, seuls, la tête avec trois points d'avance sur Lyon et Montpellier.

Grâce à un triplé de Kevin Gameiro, le PSG s'est imposé sur la pelouse d'Ajaccio (3-1), dimanche après-midi, lors de la 10e journée de Ligue 1. Un quatrième succès de rang obtenu sans trop forcer, qui permet aux joueurs d'Antoine Kombouaré de reprendre, seuls, la tête du championnat avec trois points d'avance sur Lyon et Montpellier. Cette année, et à moins d'un incroyable séisme, le PSG ne sera pas en crise au mois de novembre. Sa dynamique depuis plusieurs semaines impressionne autant que la qualité du jeu qu'il développe et il y a fort à parier qu'il sera en haut du classement tout au long de la saison. A quelle place ? Cela dépendra surtout de ses concurrents... Co-leaders du championnat après les résultats de samedi soir, les Parisiens ont logiquement repris le trône en s'imposant à Ajaccio avec un certain relâchement (3-1). Une quatrième victoire de rang après celles enregistrées contre Nice (2-1), Montpellier (3-0) et Lyon (2-0). Une série qui interpelle forcément, mais qui n'aurait peut-être pas été poursuivie dimanche, lors de la 10e journée de Ligue 1, si Gameiro n'avait pas été aussi efficace. L'ancien Lorientais a inscrit trois buts "à la Inzaghi" en se faisant oublier au coeur de la surface ou en surgissant devant tout le monde. "Ça fait toujours plaisir de marquer un triplé, je n'en fais pas souvent. Mais l'important, c'est la victoire, a-t-il réagi sur Foot+. Le titre ? On verra si on peut rester en tête, et pourquoi pas être champion..." A vue d'oeil, ce PSG-là semble en tout cas taillé pour y parvenir. Ce déplacement a tout de même été un chouia plus compliqué que prévu pour les Franciliens. Le club de la capitale a très bien débuté la rencontre en ouvrant le score assez vite grâce à Gameiro, à l'affût au second poteau sur un corner dévié par Armand (1-0, 2e), et en se procurant plusieurs occasions franches sans les convertir. "Mais on n'a pas eu la bonne attitude après notre but, a déploré Pastore. On a vraiment souffert après." Ça aurait été différent si Nenê puis Jallet (9e) ou Sissoko (14e) avaient eu plus de réussite. Sauf que dominer n'est pas toujours gagner et Ajaccio, rarement dangereux à part sur une frappe enroulée de Sammaritano (7e), en a profité pour revenir au score. Deux buts en trois minutes "On a fait l'entame qu'on ne voulait absolument pas faire en prenant un but d'entrée sur un coup de pied arrêté. Mais, quelque part, ce but nous a libérés et on a réussi à égaliser", a déclaré Socrier. C'est Medjani qui, suite à un coup franc récupéré aux abords de la surface par Maire, a ajusté Sirigu du gauche (1-1, 24e). Sévère pour Paris, surtout vu la suite de cette première période quasiment à sens unique avec Jallet (25e) et Gameiro, bien servi à deux reprises par Pastore (29e, 37e), qui ont l'un après l'autre mis Ochoa à contribution. Ce manque de réalisme a donné confiance aux Ajacciens et sans un sauvetage réflexe de Nenê sur sa ligne, Socrier aurait donné l'avantage aux siens (33e). Heureusement pour eux, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont accéléré de nouveau au retour des vestiaires, Gameiro en profitant pour inscrire deux nouveaux buts en trois minutes seulement: l'un plein d'opportunisme en récupérant dans les six mètres un ballon dont les défenseurs adverses ne voulaient visiblement pas (2-1, 50e), l'autre après un bon travail de Chantôme qui, lancé par Pastore, a effacé Ochoa avant de le servir sur un plateau (3-1, 53e). Suffisant pour plier la rencontre, l'ACA tentant, en vain, de réagir par Kinkela (55e) et Lasne (69e). Avant un match important à Bratislava, en Ligue Europa, les voyants sont au vert pour le PSG. Dijon, son prochain adversaire, a du souci à se faire.