Paris, la tête dans les étoiles

  • Copié
Rémy DE SOUZA , modifié à
En attendant la prestation dominicale de Lille, le PSG a profité samedi de sa victoire contre Caen (2-1) pour prendre provisoirement la deuxième place du classement de la Ligue 1. L'efficacité retrouvée du duo Hoarau-Erding dans cette rencontre comptant pour la 14e journée permet au club de la capitale de devancer Rennes, tombeur de Brest (2-1), grâce à une meilleure différence de buts. De son côté, l'OM a repris des couleurs à Toulouse (1-0).

En attendant la prestation dominicale de Lille, le PSG a profité samedi de sa victoire contre Caen (2-1) pour prendre provisoirement la deuxième place du classement de la Ligue 1. L'efficacité retrouvée du duo Hoarau-Erding dans cette rencontre comptant pour la 14e journée permet au club de la capitale de devancer Rennes, tombeur de Brest (2-1), grâce à une meilleure différence de buts. De son côté, l'OM a repris des couleurs à Toulouse (1-0). La crise de novembre attendra. Habituellement dévolu au Paris Saint-Germain, le passage à vide automnal n'est pas au rendez-vous d'un club de la capitale qui, match après match, n'en finit plus de démontrer sa solidité, que ce soit sur les pelouses hexagonales ou continentales. Dernier exemple en date, ce samedi avec la venue de Caen au Parc des Princes. Si sur le papier, cette rencontre avait tout du match piège face à un promu en pleine déconfiture, le club de la capitale ne s'est pas fait prier pour remuer le couteau dans la plaie vive d'une formation normande qui est repartie de la ville lumière avec une quatrième défaite consécutive en poche. Paris est définitivement une terre maudite pour des Malherbistes qui ont enregistré une dixième défaite en douze venues du côté de l'enceinte de la porte d'Auteuil. Un revers caennais mais une victoire parisienne (2-1) qui aura le mérite de soulager Antoine Kombouaré, quelque peu soucieux avant ce match comptant pour la 14e journée de Ligue 1. "Il ne faut pas croire que parce que tout baigne pour nous, le seul fait de venir sur le terrain va nous faire gagner. Je suis très inquiet. Caen a pris quinze buts lors de ses quatre derniers matchs. Ils viennent pour défendre comme des fous", confiait le Kanak en conférence de presse, vendredi. "Ce serait un piège si mes joueurs ne savaient pas ce qui les attend. Là, ils le savent." Hoarau-Erding, ça fonctionne ! Les Parisiens étaient donc prévenus et c'est donc sans surprise qu'ils font face à des Caennais très remuants dans un premier acte qui voit Paris bénéficier d'une possession de balle favorable mais concéder les occasions les plus sérieuses. Actif comme à son habitude, Mollo tente sa chance mais son tir enroulé n'accroche pas le cadre (10e). Un manque de précision partagé par Seube, capitaine du navire normand dont la frappe puissante passe à côté du but gardé par Edel (15e), de retour dans le onze de départ parisien en remplacement de Grégory Coupet, titularisé à Lorient (1-1) la semaine passée pendant que le portier camerounais soignait une toxoplasmose. Un gardien de but qui assiste de loin à l'ouverture du score des siens lorsqu'à la réception d'un centre bien travaillé par Tiéné depuis l'aile gauche, Guillaume Hoarau fait trembler les filets d'une tête piquée (1-0, 40e). Dommage qu'au départ de l'action, Jallet commette une faute sur Traoré dans la surface parisienne. Le PSG trouve la faille au meilleur des moments mais Caen, efficace en contre, n'abdique pas pour autant, Seube tentant d'égaliser d'un nouveau tir puissant, sans réussite (44e). Le PSG regagne les vestiaires dans un costume inhabituel de leader, l'ouverture du score de Rennes face à Brest dans le même temps n'empêchant pas le club de la capitale de siéger tout en haut du classement grâce à une meilleure différence de buts. Un fauteuil de leader dans lequel les Parisiens s'enfoncent un peu plus juste après la pause lorsque la longue ouverture d'Armand trouve le contrôle exceptionnel d'Erding. L'international turc s'emmène parfaitement le ballon, feinte Thébaux avant de loger la sphère dans le but vide d'un tir croisé du pied droit (2-0, 50e). Un geste qui traduit la confiance retrouvée de l'ancien Sochalien, deux semaines après sa réalisation face à l'OM. Bénéficiant d'un avantage confortable, le PSG est bien parti pour faire d'une pierre deux coups en résolvant l'inefficacité de ses attaquants, le duo Hoarau-Erding compilant désormais 9 buts en championnat, en même temps que son rendement déficient à domicile. Le révélateur lyonnais La fin de match et la réduction de l'écart signée de l'inévitable Youssef El Arabi, plus que jamais meilleur buteur de la Ligue 1 avec dix buts et auteur d'une frappe limpide du gauche en pleine lucarne (2-1, 85e), ne remet pas en cause le succès d'un PSG qui goûtera non sans plaisir aux joies, même provisoires, de la première place en même temps qu'à l'assurance de figurer sur le podium au terme de cette 14e levée. Bon pour le moral avant un choc prévu sur le terrain de Lyon, dimanche prochain. L'occasion idéale d'en savoir plus quant aux ambitions réelles du PSG dans ce championnat...