OM, la sinistrose

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Be. C. , modifié à
Battu mercredi par Arsenal lors de la troisième journée de Ligue des champions (0-1), l'Olympique de Marseille semble plongé dans un tunnel sans fin. Car ajouté à la défaite, c'est le scénario du match qui plombe désormais les esprits marseillais, avec ce but marqué dans les arrêts de jeu. Mais il faut déjà rebondir, et affronter Ajaccio, dès samedi.

Battu mercredi par Arsenal lors de la troisième journée de Ligue des champions (0-1), l'Olympique de Marseille semble plongé dans un tunnel sans fin. Car ajouté à la défaite, c'est le scénario du match qui plombe désormais les esprits marseillais, avec ce but marqué dans les arrêts de jeu. Mais il faut déjà rebondir, et affronter Ajaccio, dès samedi. "C'est dur pour eux". Si son équipe est venue s'imposer au Vélodrome, mercredi, lors de la troisième journée de la Ligue des champions, Arsène Wenger reconnaît que le scénario de la rencontre ne fut pas en faveur des Olympiens. "L'OM a bien défendu avec rigueur et intelligence. Dans les dix dernières minutes, on a tenté notre chance en continuant d'aller de l'avant. On a eu une occasion de Van Persie, un centre et un peu de réussite. Les trois points sont bienvenus mais je comprends que ce soit difficile à avaler", explique le manager des Gunners, vainqueurs 1-0 sur un but de Ramsey à la 92e minute. Un scénario que les Marseillais vont avoir du mal à digérer. "C'est une déception énorme de perdre ce match à cet instant de la partie. Prendre un point aurait été une bonne chose vu nos précédents résultats et on perd tout ce soir en une fraction de seconde...", souffle Didier Deschamps. "C'est un gros coup dur, une grosse déception. On avait fait un match solide, en faisant ce qu'il fallait. On a lâché lors des 2, 3 dernières minutes", regrette de son côté Steve Mandanda, impeccable dans son but tout au long de la rencontre. Rémy: "La situation m'affecte un peu" Perdre sans être décevant dans le jeu, voilà donc ce qui chagrine les Olympiens. "Ce but en fin de match est la pire chose qui pouvait nous arriver, lance Mathieu Valbuena. Nous sommes tous abattus. On est énervé car on a fait un bon match. On a réussi à avoir de bonnes séquences de jeu". Reste que l'Olympiakos a battu le Borussia Dortmund (3-1), et permet à l'OM de conserver toutes ses chances de voir les huitièmes de finale. Il ne reste donc plus qu'à aller de l'avant. "On n'a pas à se lamenter. Il faudra vite prendre des points en championnat, car on en a besoin, rappelle Mandanda. Et les Marseillais n'auront pas franchement le temps de souffler, puisqu'ils accueillent Ajaccio, dès samedi au Vélodrome. "Il va falloir trouver le moyen d'évacuer. On a un match important samedi, vous le savez. On sera dos au mur. Il faudra gagner, d'une manière ou d'une autre", explique Deschamps, alors que le club n'a gagné qu'une seule fois en dix matches cette saison en championnat. Il va cependant falloir faire face à ce Vélodrome de moins en moins accueillant, qui n'hésite plus à montrer son mécontentement sur les performances individuelles et collectives. Voilà qui ne devrait pas aider des joueurs qui courent désespérément après la confiance. "On est un peu perdu, reconnaît Loïc Rémy. On peut parler de crise, peut-être, mais il faut justement voir si le groupe peut se relever. L'an dernier, on a eu des périodes difficiles et on a su réagir. Vu la qualité du groupe, la situation m'affecte un peu". Mais, à écouter leur adversaire du soir, l'éclaircie n'est désormais plus très loin. "L'OM m'a fait bonne impression ce soir. Les Marseillais se sont montrés intelligents sur le plan défensif et disciplinés. Comme nous, ils manquent simplement de confiance, notamment dans les trente derniers mètres", conclut Wenger. Si Arsène le dit...