O’Driscoll ratera le mariage princier

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avec Guilhem Garrigues
Le rugbyman irlandais, Brian O’Driscoll, a décliné l'invitation au mariage du prince William.

Certains seraient prêts à tout sacrifier pour assister au mariage du prince William et de Kate Middleton vendredi. Le capitaine de l’équipe irlandaise de rugby, Brian O’Driscoll, a préféré lui se concentrer sur son sport. Et pour cause, samedi, il sera avec la province irlandaise du Leinster sur la pelouse pour affronter le Stade Toulousain en demi-finale de la H Cup, à Dublin.

 

"Un gendre idéal"

 

"J'ai un entraînement vendredi et aussi grand que soit l'honneur d'être invité je ne peux pas demander à mes coéquipiers de s'entraîner à six heures et demie du soir pour pouvoir aller au mariage. L'esprit d'équipe passe d'abord, même après douze ans de carrière", a expliqué O’Driscoll au quotidien The Guardian. Dans cette interview, toute la personnalité de la tête blonde du rugby irlandais est rassemblé : apprécié de tous, irréprochable sur le terrain et dans la vie.

 

Et comme si la panoplie du gendre idéal n’était pas complète, Brian O’Driscoll a ajouté que son épouse, l'actrice Amy Huberman, assisterait elle à la cérémonie. Et d’expliquer, toujours en très bon garçon : "Amy y va car nous pensions qu'il fallait que nous représentions l'Irlande".

 

Aussi populaire que Bono

 

Blond, les yeux bleus, les joues rouges. En apparence, Brian O’Driscoll est un Irlandais comme les autres… Et pourtant, c’est un véritable phénomène dans son pays. Sur un terrain, il se donne sans compter. Puncheur, rapide, génial, "BOD", comme il est surnommé, est l’un des meilleurs joueurs du monde. En dehors, sa notoriété dépasse celle des amateurs de rugby. En Irlande, il est aussi populaire que Bono, le chanteur de U2.

 

Brian O’Driscoll est une référence dans le rugby actuel. Une admiration partagée par Jo Maso, le manager de l’équipe de France : " il a gagné l’estime du peuple irlandais car il est irréprochable sur et en dehors du terrain. Il respecte toujours ses adversaires. O’Driscoll, c’est un peu le gendre idéal".