Nowitzki remet la fièvre !

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François KULAWIK , modifié à
Il flottait comme un air de déjà vu, ce mardi, à l'American Airlines Center. Comme lors du match 2, les Mavs l'ont en effet emporté dans la quatrième manche après une remontée fantastique dans le dernier quart. Vainqueurs sur le fil 86-83, les Texans ont ainsi égalisé à 2-2 grâce à une nouvelle flambée, dans les dernières minutes, d'un Dirk Nowitzki pourtant fiévreux.

Il flottait comme un air de déjà vu, ce mardi, à l'American Airlines Center. Comme lors du match 2, les Mavs l'ont en effet emporté dans la quatrième manche après une remontée fantastique dans le dernier quart. Vainqueurs sur le fil 86-83, les Texans ont ainsi égalisé à 2-2 grâce à une nouvelle flambée, dans les dernières minutes, d'un Dirk Nowitzki pourtant fiévreux. On est certes encore loin de la performance légendaire de Michael Jordan dans le match 4 des Finals 97. Malade toute la nuit, pris de vomissements dans le vestiaire, la faute à une pizza pas fraiche, Michael Jordan avait alors signé l'une des performances les plus marquantes de sa carrière en inscrivant 38 points pour mener Chicago à la victoire face aux Jazz. Mais après avoir inscrit, dans le match 2, le panier la victoire sur un layup main gauche deux jours après s'être retourné son index, Dirk Nowitzki a remis ça dans le match 4. Car si l'Allemand a dû se 'contenter' de 21 points à 6 sur 19 aux tirs, laissant même échapper son premier lancer-franc depuis le match 4 des Finales de Conférence face au Thunder, Nowitzki a finalement fait fi de ses 38,5 de fièvre pour évidemment se montrer décisif dans le comeback des Mavericks. Cinq jours après avoir effacé un déficit de 15 points pour enlever le match 2, les hommes de Rick Carlisle n'accusaient certes cette fois que neuf points de débours à l'entame de la dernière ligne droite. Mais le 21-9 passé à leurs invités en à peine dix minutes n'était évidemment pas sans rappeler la remontée fantastique de la semaine dernière. Et ce d'autant plus que Nowitzki, qui n'avait enquillé qu'un seul de ses 11 tirs tentés, se rappelait au bon souvenir des Floridiens en inscrivant dix des 21 points lors de ce nouveau comeback... De quoi lui valoir à nouveau les félicitations de tous ses coéquipiers. "Dirk a été incroyable et on peut encore le remercier ce soir. On a tous vu qu'il était mal, qu'il était souffrant. A chaque fois qu'il commençait à parler, il se mettait à tousser. Il avait le souffle court et était très pâle. Je ne sais pas comment il a fait, mais il a été une source d'inspiration pour nous.", expliquait ainsi un Tyson Chandler, par ailleurs également à son avantage avec, pour lui aussi, un double-double au compteur (13 points et 16 rebonds). Autre artisan du succès texan, Jason Terry a, lui, fait oublier la discrétion de son compère Jason Kidd, fanny à 0 sur 3 aux tirs en 39 minutes. Plus encore que pour ses 17 points à 6 sur 15 aux tirs, le sixième homme de luxe de la maison texane a en effet initié la remontée des Mavs, inscrivant six points en moins de deux minutes puis scellant la victoire des siens en enquillant ses deux lancers à sept secondes de la sirène. Cette fois, contrairement à l'épilogue du match 2, Miami pouvait certes encore prendre un temps-mort pour préparer l'attaque de la dernière chance. Mais la remise en jeu à peine effectuée, les dernières illusions floridiennes s'envolaient avec un cafouillage de Dwyane Wade, Mike Miller ne pouvant plus qu'envoyer une prière restée bien trop courte. Jusque là, le MVP des Finals 2006 avait pourtant été impeccable, signant une performance dans la lignée des précédentes avec 32 points à 13 sur 20 aux tirs. On n'en dira pas autant de tout le monde car si Chris Bosh a également été solide au poste avec ses 24 points, le Big Three n'était plus qu'un Big Two. La faute à un LeBron James encore moins productif que lors des trois premières manches avec seulement 8 points à 3 sur 11 pour aller avec ses 9 rebonds et 7 passes...