En 2011, Yannick Noah, dernier tennisman français à avoir remporté un tournoi du Grand Chelem, en 1983, à Roland-Garros, était un supporter comme les autres de l'équipe de France de basket, battue seulement en finale de l'Euro par l'Espagne. Son fils, Joakim, était alors sur le terrain. Alors que les Bleus viennent de terrasser le géant espagnol sans leur pivot star, en quarts de finale de la Coupe du monde, "Yann" aimerait visiblement goûter à nouveau aux joies du rôle de père supporter.
"Viens, merde, fais-le aussi pour moi !" "Moi, j'aimerais bien qu'il joue pour revivre ça dans les tribunes avec les autres parents !", insiste Noah sur SudOuest.fr. "Déguisés, avec le maillot, les peintures, aller boire des coups après avec ces gens super... Je prends beaucoup de plaisir à me retrouver de l'autre côté de la barrière. Je vais engueuler "Jo", lui dire "Viens, merde, fais-le aussi pour moi !"". Joakim Noah, finaliste de l'Euro 2011 avec les Bleus, connaît un histoire contrariée avec la sélection nationale. En 2010, il avait zappé le Mondial pour négocier son contrat avec les Chicago Bulls. Puis il a manqué les JO 2012 et l'Euro 2013 (remporté par la France) en raison d'une blessure à un pied. Des forfaits pas toujours accompagnés d'une communication limpide, ce qui a pu remettre en cause sa réelle implication.
"Il me répète depuis un moment que son rêve est de faire les Jeux, qu'il aimait le groupe", insiste pourtant Yannick. "Il était à l'Euro en 2011 mais il s'est blessé avant les Jeux qui suivaient. Ça a été une grosse déception pour lui. On dit tellement de choses... Vous savez, la sélection, ils font ça pour l'amour !" Jeudi, le mot d'encouragement laissé aux Bleus par "Jooks" avait suscité les railleries des internautes, visiblement lassés des absences à répétition du pivot des Bulls en Bleu.
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