Naples lâche prise

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ALEXANDRE SARKISSIAN , modifié à
A cinq matches de la fin du championnat, Naples accuse six points de retard sur le leader, l'AC Milan, certainement un trop gros écart pour que Cavani et ses camarades arrachent le scudetto. La faute à une défaite dimanche soir à domicile devant l'Udinese (1-2). Les hommes de Guidolin, eux, reviennent à une longueur de la 4e place occupée par la Lazio, synonyme de strapontin pour la Ligue des champions.

A cinq matches de la fin du championnat, Naples accuse six points de retard sur le leader, l'AC Milan, certainement un trop gros écart pour que Cavani et ses camarades arrachent le scudetto. La faute à une défaite dimanche soir à domicile devant l'Udinese (1-2). Les hommes de Guidolin, eux, reviennent à une longueur de la 4e place occupée par la Lazio, synonyme de strapontin pour la Ligue des champions. La cathédrale de San Paolo n'aura pas vécu un nouveau miracle. La dernière sortie des Napolitains sur leur pelouse fétiche, avant ce dimanche, avait conforté Don Cavani dans le rôle du sauveur, son triplé offrant un succès spectaculaire devant la Lazio (4-3). Devant Udine, l'attaquant uruguayen n'a, hélas pour lui, pas connu les mêmes vibrations de bonheur en loupant notamment un penalty en fin de rencontre. Naples était menée 2-0 quand Cavani vit sa tentative repoussée par Handanovic (86e), évitant aux hommes de Guidolin une fin de rencontre bouillante. Le deuxième meilleur réalisateur de Serie A (25 buts) ne possédait pas le fluide habituel aujourd'hui comme en témoigne ce tir sensiblement hors cadre décoché à l'entrée de la surface (12e). Mascara réduisait bien le score mais il ne restait que quelques secondes avant le coup de sifflet final (1-2, 95e). La formation de Mazzarri regrettera également la barre transversale qui repoussa le puissant coup de tête de Maggio (73e) ou cette tentative d'Hamsik dans la surface à un mètre du montant gauche (48e). Il ne faut pas toutefois croire qu'Udine est coupable d'un braquage. De Sanctis n'a pas manqué de travail, comme ses joueurs de champ considérablement gênés par la percussion et la vitesse de Cuadrado, Armero et Asamoah, alors qu'il ne pouvait pas opposer grand-chose sur les deux buts d'Udine : un tir légèrement dévié par un défenseur (0-1, 55e) et un splendide enchaînement poitrine demi-volée qui se termina dans le petit filet opposé (0-2, 61e). En signant une telle performance sans Di Natale (blessé), capocannoniere du championnat (26 buts), la formation de Guidolin a montré la richesse de son effectif. La quatrième place est toujours en vue. Pour les Napolitains, la Ligue des champions est évidemment toujours d'actualité mais les rêves de titre se sont certainement envolés.