Murray sort du brouillard

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Régis AUMONT , modifié à
Après son éclipse de deux mois faisant suite à sa défaite en finale de l'Open d'Australie, Andy Murray semble être sur le chemin du retour. L'Ecossais, facile vainqueur du Portugais Frederico Gil vendredi (6-2, 6-1), s'est hissé dans le dernier carré à Monte-Carlo. Face au test ultime symbolisé par Rafael Nadal en demi-finales, le n°4 mondial en saura encore davantage sur son vrai niveau actuel.

Après son éclipse de deux mois faisant suite à sa défaite en finale de l'Open d'Australie, Andy Murray semble être sur le chemin du retour. L'Ecossais, facile vainqueur du Portugais Frederico Gil vendredi (6-2, 6-1), s'est hissé dans le dernier carré à Monte-Carlo. Face au test ultime symbolisé par Rafael Nadal en demi-finales, le n°4 mondial en saura encore davantage sur son vrai niveau actuel. Etrangement, c'est sur terre battue, de loin la surface sur laquelle il peine le plus, qu'Andy Murray renaît. Au fond du trou en février et mars, l'Ecossais aura donc mis deux mois à digérer son nouvel échec en finale d'une levée du Grand Chelem, fin janvier à Melbourne. Eliminé d'entrée lors des trois tournois auxquels il aura pris part entre l'Open d'Australie et Monte-Carlo (Rotterdam, Indian Wells et Miami), le tout sans remporter le moindre set, Murray s'est hissé vendredi dans le dernier carré du Masters 1000 monégasque en ne faisant qu'une bouchée de celui, Frederico Gil, qui avait bouté hors du tournoi la veille Gaël Monfils. En à peine plus d'une heure (1h12), le Britannique a renvoyé à la maison le Portugais qui n'avait jamais été à pareille fête dans une épreuve de cette importance. Seulement trois petits jeux perdus (6-2, 6-1), ce qui porte le total à 14 seulement en trois matches depuis le début de la semaine. Le même "score" que Rafael Nadal, l'Espagnol étant justement le prochain adversaire du natif de Dunblane. Après s'être mesuré à Radek Stepanek, Gilles Simon et donc Gil, Murray va donc directement passer à un niveau supérieur. Idéal pour connaître son vrai niveau, lui qui se cherche encore un peu sur le court. La perspective ne l'effraie pas. "J'aime toujours jouer sur terre battue, et cette année j'ai eu plus de temps pour me préparer, confiait-il devant les caméras de Canal+ Sport avant de quitter le court central. Contre Nadal il y a deux ans (le n°1 mondial s'était imposé 6-2, 7-6 en...demi-finales, ndlr), nous avions bien joué dans le deuxième set. J'avais essayé de trouver la meilleure manière de jouer contre lui, mais il était trop fort ce jour-là." Rien ne dit que l'histoire ne se répètera pas samedi. Mais pour Murray l'essentiel est déjà acquis. Après plusieurs semaines passées dans le brouillard complet, il a enfin retrouvé le bon chemin.