Montpellier recadre Chambéry

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François TESSON, Br De Sports.fr , modifié à
Après le trophée des champions, remporté aux dépens de Chambéry en début de saison, Montpellier a remporté son deuxième trophée de la saison, la Coupe de la ligue, en dominant ces mêmes chambériens (32-29) en finale, ce samedi à Pau. Supérieurs individuellement et collectivement, les Héraultais ont surtout marqué les esprits face à leur rival pour le titre de champion de France.

Après le trophée des champions, remporté aux dépens de Chambéry en début de saison, Montpellier a remporté son deuxième trophée de la saison, la Coupe de la ligue, en dominant ces mêmes chambériens (32-29) en finale, ce samedi à Pau. Supérieurs individuellement et collectivement, les Héraultais ont surtout marqué les esprits face à leur rival pour le titre de champion de France. Sept sur dix. Ce n'est pas la note de Montpellier, qui mériterait sans doute mieux sur cette finale, mais bien le nombre de fois où la Coupe de la Ligue s'est offerte aux Héraultais. Tenants du titre, les champions de France ont conservé l'un de leurs nombreux trophées acquis la saison passée, en dominant Chambéry (32-29), ce samedi en finale, au palais des sports de Pau. Certes, Chambéry, depuis sa victoire face à Montpellier il y a quelques semaines(34-31), est un probant leader invaincu du championnat, avec des allures de patron. Mais cette équipe héraultaise n'a plus rien à voir avec celle qui s'était inclinée au Phare début novembre. Entre temps, la liste des blessés a fondu comme neige au soleil - seuls Guigou et Hmama manquaient à l'appel. Kolding a payé deux fois pour le voir en Ligue des champions (40-25 puis 21-34). Et Chambéry ne tarde pas à voir la différence. Dès les premières minutes, le MAHB donne le ton, et notamment en défense. La muraille languedocienne se dresse face aux hommes de Philippe Gardent, rapidement menés 6-3 au bout de dix minutes. Le moment choisi par son homologue, Patrice Canayer, pour lancer un certain Nikola Karabatic, encore un peu juste pour disputer près de 60 minutes. C'est là la différence entre le Montpellier d'octobre-novembre, et celui d'aujourd'hui. Canayer dispose d'un arsenal élargi, sans commune mesure en France. Les champions de France peuvent être hermétiques derrières, lancer les flèches Honrubia et surtout Juricek en contre-attaque, ou alors calmer le jeu, ralentir le rythme du match, et entretenir la marque grâce aux bras surpuissants de Karabatic ou Kavticnik. Privé de jeu rapide, Chambéry s'accroche, et reste dans le coup avant la pause, grâce à Paty, Barachet ou Bicanic (17-13, 30e). Mais malgré un surplus d'énergie apporté en début de seconde période, le leader du championnat ne va pas y croire trop longtemps. A la quarantième minute, après un but de William Accambray, l'affaire est quasiment pliée (22-16). Difficile d'espérer contre une équipe de Montpellier si sereine, surtout quand Richard Stochl, élu homme du match, est impérial dans les cages. L'écart va se stabiliser autour de sept buts (28-21, 50e), avant que Chambéry ne recolle en fin de match, pour terminer à trois unités (32-29). Un score en trompe-l'oeil, comme le reconnaît Philippe Gardent, au micro d'Eurosport: "On n'était pas en mesure de gagner ce match, on est tombé sur beaucoup plus fort que nous. On a quelques mecs qui sont passés à travers aujourd'hui. Il nous reste encore un palier à franchir". Pourtant, Chambéry est toujours leader de D1, malgré cette défaite. Et vendra chèrement sa peau face aux Héraultais. 2011 s'annonce explosif!