Moggi vers la case prison

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Par Damien Richy Br De Sports.fr , modifié à
Le procès pénal de l'affaire du Calciopoli, le scandale des matches truqués dans le championnat italien, révélé en 2006, s'est achevé mardi à Naples. Au total, le Tribunal a condamné 16 des 24 personnes mises en cause. La plupart écopent de peines de prison ferme, Luciano Moggi en tête. L'ancien directeur général de la Juve devrait toutefois faire appel.

Le procès pénal de l'affaire du Calciopoli, le scandale des matches truqués dans le championnat italien, révélé en 2006, s'est achevé mardi à Naples. Au total, le Tribunal a condamné 16 des 24 personnes mises en cause. La plupart écopent de peines de prison ferme, Luciano Moggi en tête. L'ancien directeur général de la Juve devrait faire appel. Cinq ans et quatre mois de prison. Le tribunal de Naples a rendu son verdict mardi. Déjà banni à vie par la fédération italienne de football (FIGC), Luciano Moggi ne devrait pas pouvoir échapper à la case prison. L'ancien directeur général de la Juventus a en effet été condamné pour "association de malfaiteurs et fraude" par le tribunal de Naples. Paolo Bergamo, chargé à l'époque de désigner les arbitres, écope quant à lui de trois ans et huit mois de prison. Toujours en fonction, les présidents de la Fiorentina, de la Lazio et de la Reggina ont également été condamnés à des peines de prison. En tout, 16 personnes ont été impliquées dans ce dossier, alors que huit ont été acquittées. "Humainement parlant, je me sens bien, a réagi Luciano Moggi, ce mercredi sur Sky. Une décision a été rendue, maintenant nous avons toujours l'espoir d'une vraie justice, sinon il faudrait s'en remettre a une intervention divine." L'ensemble des condamnés a la possibilité de faire appel et ne devrait pas s'en priver. "J'ai l'intention de faire appel et je suis confiant" a ajouté l'ancien homme fort de la Juve. S'il y a appel, les condamnations prononcées seront suspendues. Pour rappel, l'affaire du Calciopoli a éclaboussé le championnat italien en 2006. Certains clubs ont alors été accusés, puis condamnés pour avoir influer sur la désignation d'arbitres lors de plusieurs matches de Série A. Des conversations téléphoniques avaient alors été publiées, impliquant la Juventus de Turin, la Lazio de Rome, la Fiorentina et les deux clubs milanais. La Juve s'était vue rétrograder en Serie B et retirer les titres 2005 et 2006 de champion d'Italie.