Il faut le reconnaître, par un curieux hasard, l'actualité rime ces jours-ci en "sk". Ainsi, lundi, pendant que l'un de nos compatriotes jouera son avenir du côté de New York, les joueurs français disputeront eux, quasi au même moment, ici à Donetsk, un match amical contre l'Ukraine, trois jours après avoir péniblement ramené un nul de Minsk. Cruel dilemme pour les médias - radios et télévisions notamment - lorsqu'il faudra choisir, lundi soir, entre Donestk et DSK...
La Donbass Arena, un ovni
Laurent Blanc, lui, a choisi. Débarrassé de la tourmente médiatique, le sélectionneur annonce une équipe très remaniée contre l'Ukraine : Réveillère, Kaboul, M'Vila, Valbuena, Ménez et pourquoi pas Martin, le Sochalien, devraient être alignés. L'équipe de France va tenter de retrouver de la fraîcheur, au fin fond de cette région minière du Donbass, où règne une chaleur étouffante. Sur la pelouse de la magnifique Donbass Arena, les joueurs de l'équipe de France auront aussi un avant-goût de ce qui les attend dans un an, s'ils passent l'obstacle des qualifications.
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C'est un stade moderne, certes, mais posé comme un ovni au milieu d'immeubles vétustes, de trottoirs défoncés dans une ville sans âme où les transports en commun n'ont pas bougé ou presque depuis les années 50 et l'ex-URSS. Si Donetsk figure parmi les villes retenues pour l'Euro, elle le doit à la générosité du magnat de l'acier, Rinat Akhmetov, dont la fortune colossale lui permet de construire ce stade tout en finançant d'autres équipements comme la rénovation de l'aéroport. Ce milliardaire, homme le plus riche d'Ukraine, vient par ailleurs de faire l'acquisition d'un appartement à Londres pour la somme record de 155 millions d'euros ! A côté, les 35 000 euros de loyer payé par DSK à Manhattan font "presk" sourire...