Miami prend une option

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François KULAWIK , modifié à
La course à la deuxième place de la Conférence Ouest a peut-être trouvé son épilogue ce dimanche avec le choc au sommet entre le Heat et les Celtics, Miami l'emportant 100-77 sur leurs rivaux pour désormais compter un succès d'avance avec encore deux matches à jouer. A l'ouest en revanche, les Lakers ont concédé un cinquième revers consécutif, le Thunder venant l'emporter 106-120, et les Mavs en ont profité pour revenir à leur hauteur à la deuxième place.

La course à la deuxième place de la Conférence Est a peut-être trouvé son épilogue ce dimanche avec le choc au sommet entre le Heat et les Celtics, Miami l'emportant 100-77 sur leurs rivaux pour désormais compter un succès d'avance avec encore deux matches à jouer. A l'ouest en revanche, les Lakers ont concédé un cinquième revers consécutif, le Thunder venant l'emporter 106-120, et les Mavs en ont profité pour revenir à leur hauteur à la deuxième place. Le match de la nuit C'était jour de choc, ce dimanche, à l'American Airlines Arena. Et à une semaine du coup d'envoi des playoffs, la confrontation au sommet entre Miami et Boston avait évidemment des allures de répétition générale. Et ce d'autant plus que les deux équipes se disputent la deuxième place à l'Est et l'avantage du terrain qui va avec en cas de retrouvailles en demi-finales de Conférence. En l'emportant 100-77 après avoir somme toute aisément maîtrisé les débats, le Heat a d'ailleurs pris une sérieuse option, les Floridiens possédant désormais une victoire d'avance sur leurs rivaux alors que deux déplacements à Atlanta et à Toronto restent à leur programme. Surtout, James, Wade et consorts ont enfin vaincu la malédiction Celtics. Après avoir en effet déjà sonné l'heure des vacances du Heat de Dwyane Wade puis des Cavs de LeBron James lors des playoffs de la saison passée, Boston avait en effet pris des allures de bête noire avec trois succès en autant de confrontations face aux Heatles. C'est peu dire que cette victoire tombe évidemment au meilleur moment pour les Floridiens. «On a prouvé ce soir qu'on pouvait les battre. On en était convaincu, mais certains en doutaient. Ils seront rassurés pour les playoffs.» faisait ainsi remarquer Erik Spoelstra à l'issue de la rencontre. Le Heat et son entraîneur n'en ont pas moins été quittes pour quelques frayeurs. Dès l'entame du match tout d'abord, les Celtics enquillant en effet 8 de leurs 9 premiers tirs après avoir ouvert sur un 8-0, puis dans le dernier quart surtout, lorsque Boston, un temps mené de 22 points, signait un 12-0 à coup de tirs primés pour revenir à dix longueurs avec cinq minutes à jouer. Deux alertes restées sans conséquence, la domination des Floridiens à l'intérieur (42-26 aux rebonds, 44-26 dans la raquette) étant trop forte pour permettre à Boston de s'en sortir. Kevin Garnett n'a certes pas démérité, KG s'offrant même le luxe d'un tir primé en début de match pour terminer avec 21 points. Pas plus que Paul Pierce, meilleur marqueur des siens avec 24 points à 9 sur 14 aux tirs. Mais il en aurait fallu bien plus pour faire oublier les difficultés de Rajon Rondo, 7 points et 5 passes au compteur, ou celles du banc des visiteurs, limité à 12 points contre 32 pour leurs homologues floridiens. Et comme James, Wade et Bosh ont fait le travail avec 27 points pour le premier et 14 points-8 passes et 13 points-8 rebonds pour ses comparses, le Heat ne pouvait laisser passer une victoire forcément marquante. Et ce n'est pas l'échauffourée générale dans le deuxième quart qui le contredira... Les Français de la nuit Boris Diaw et les autres. Alors que les Français de sortie ce dimanche ont brillé, au mieux, par leur discrétion, le capitaine tricolore a, lui, été à la fête pour son antépénultième match de la saison. Tout du moins, sur un plan individuel. Car si l'ancien Palois a signé une prestation de choix avec 20 points à 9 sur 13 aux tirs, 7 passes et 6 rebonds en 37 minutes, les Bobcats se sont laissés surprendre par les Pistons 101-112, leur investissement défensif laissant en effet à désirer... Plus de réussite collective pour Joakim Noah puisque les Bulls ont fait honneur à leur range avec un succès 99-102 ramené d'Orlando, mais l'intérieur français n'a guère pesé dans les débats, Jooks devant en effet se contenter de 18 minutes de jeu pour 4 points à 2 sur 3 ? 4 rebonds et 2 passes. Même constat pour Rodrigue Beaubois puisque si les Mavs ont déroulé pour l'emporter 115-90 sur les Suns, le Français n'a fait que passer avec 12 minutes pour 5 points à 2 sur 5, 2 passes et 1 rebond. C'est toujours plus que Ian Mahinmi et Florent Pietrus, tous les deux sur le flanc. Autre Français vainqueur et discret, Ronny Turiaf est lui resté fanny en 22 minutes, ne prenant aucun tir pour se contenter de 4 points au lancer, 3 rebonds et 3 contres. Enfin, dans le choc franco-français entre les Raptors d'Ajinça et les Nets de Petro, ce sont les Canadiens qui ont eu le dernier mot 99-92, les deux intérieurs tricolores navigant dans les mêmes eaux avec 8 points à 4 sur 7 aux tirs et 4 rebonds en 19 minutes pour Alexis Ajinça et 4 points à 2 sur 7 et 3 rebonds en 23 minutes pour Johan Petro. Les chiffres de la nuit 5. Fin de saison difficile pour les Lakers. Alors qu'ils semblaient en mesure de souffler sur le fil la première place de la Conférence Ouest à San Antonio, les voilà à devoir défendre leur statut de dauphins des Spurs. La faute à une série noire de cinq défaites de rang, la dernière concédée ce dimanche face au Thunder 106-120. Kobe Bryant et Pau Gasol ont bien inscrit 31 et 26 points, mais Kevin Durant et Russell Westbrook ont fait de même et le banc d'Oklahoma City a fait la différence pour décrocher la première victoire du Thunder chez les Lakers depuis plus de cinq ans. Du coup, les Lakers se sont fait rejoindre par les Mavs à la deuxième place de la Conférence Ouest. 39. Tous les voyants sont au vert pour Derrick Rose. Non seulement, ses Bulls sont assurés depuis ce week-end de la première place de la Conférence Est, mais le meneur de Chicago a également signé, ce dimanche, une prestation qui le rapproche un peu plus d'un probable titre de MVP de la Ligue. Car si les Bulls ont conforté, à Orlando, leur statut en l'emportant 99-102, ils le doivent bien à leur meneur vedette, auteur de 39 points et surtout d'un exceptionnel 13 sur 17 aux tirs. De quoi passer sur les cinq pertes de balle pour cinq passes ! 34. Autre prétendant au titre de MVP, Carmelo Anthony finit également la saison en boulet de canon. Et ses Knicks en profitent bien comme en atteste leur série de sept succès consécutifs, les hommes de Mike D'Antoni étant venus à bout des Pacers 110-109. Un succès qui doit évidemment beaucoup à l'ancienne star des Nuggets, non seulement auteur de 34 points, certes à 11 sur 28 aux tirs, mais également du panier de la victoire à 5 secondes de la sirène puis d'un contre tout aussi décisif sur Danny Granger pour valider le succès new-yorkais.