Ménez doit tout recommencer

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A.L. , modifié à
Intéressant en équipe de France, Jérémy Ménez a vu son temps de jeu se réduire à l'AS Rome avec l'arrivée de Vincenzo Montella. Ce dernier devrait une nouvelle fois le laisser sur le banc lors la réception de la Juventus Turin, dimanche soir au Stadio Olimpico, dans le cadre de la 31e journée de Serie A. De quoi lui donner des envies d'ailleurs ?

Intéressant en équipe de France, Jérémy Ménez a vu son temps de jeu se réduire à l'AS Rome avec l'arrivée de Vincenzo Montella. Ce dernier devrait une nouvelle fois le laisser sur le banc lors la réception de la Juventus Turin, dimanche soir au Stadio Olimpico, dans le cadre de la 31e journée de Serie A. De quoi lui donner des envies d'ailleurs ? Depuis que Vincenzo Montella a pris les commandes de l'équipe première de l'AS Rome, le 21 février dernier, suite à la démission de Claudio Ranieri, les Giallorossi sont invaincus en championnat avec trois victoires (à Bologne et Lecce, contre la Lazio Rome) et deux nuls (face à Parme puis sur le terrain de la Fiorentina) au compteur. Mais depuis que l'ex-entraîneur des Giovanissimi, les U15 de la Louve, avec qui il était imbattable (26 succès en 26 matches), est monté en grade, il y a un joueur, un joueur français de surcroît, qui joue moins. Beaucoup moins. Il ne s'agit pas de Philippe Mexès, incontestable en défense centrale, mais bien de Jérémy Ménez (23 ans). En effet, dès la nomination de Montella à la tête des Loups, l'ancien Sochalien (de 2004 à 2006) et, ensuite, Monégasque (de 2006 à 2008) a dû se contenter de brèves apparitions sous le maillot romain. Même si c'est de mieux en mieux, il n'a été titulaire qu'à deux reprises (devant la Lazio Rome et à Florence), n'a disputé qu'une seule rencontre dans son intégralité (chez la Viola) et, en tout et pour tout, seulement 193 minutes sur, environ, 450 possibles, soit une moyenne de 39 minutes par match. En comparaison, lorsque Ranieri officiait encore cette saison, l'attaquant de Longjumeau (Essonne), deux buts en Serie A , jouait, en moyenne, 57 minutes par match. Sacrée différence, quand même ! Sur le départ ? Il faut écrire que Ménez a perdu plus que Ranieri cet hiver. Il a perdu également un allié de poids en la personne "del francese" Christian Damiano, l'adjoint de l'Italien à partir de 2007, qui avait toute confiance en lui. Aujourd'hui, l'ex-futur Zinedine Zidane, devenu la doublure de Rodrigo Taddei à droite, se sent seul (son caractère introverti ne doit pas l'aider), trouve que son nouveau coach n'est pas très franc avec lui. "Je ne le cache pas, j'ai été super surpris (d'être botté en touche, NDLR), et je ne l'ai pas super bien pris", avouait-il à nos confrères du quotidien L'Equipe, avant le rassemblement de l'équipe de France. "J'ai eu du mal à comprendre les choix de l'entraîneur, mais bon, je les respecte et je les accepte." Il est bien obligé. Et il devrait l'être encore dimanche soir, lors de la venue de la Juventus Turin, dans le cadre de la 31e journée du Calcio. Car il est annoncé sur le banc par les journalistes transalpins, Montella préférant une nouvelle fois le repli défensif de Taddei à sa percussion. Du coup, si sa situation n'évolue pas, Ménez n'exclut plus de quitter la capitale italienne en fin de saison: "Je ne suis pas du tout fermé à un départ. Cela fait trois ans que je suis ici. Les gens me connaissent et savent comment je joue. Pour tout donner, j'ai besoin de me sentir en confiance, de me sentir important au sein du club. A partir du moment où ce n'est plus le cas..." En Italie, l'AC Milan, Naples ainsi que... la Juve seraient à l'affût. A moins qu'il ne décide de se battre.