McIlroy touche au but

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Yannick SAGORIN , modifié à
Poussé dans ses retranchements par un Jason Day menaçant et un Angel Cabrera revenu du diable vauvert, Rory McIlroy a néanmoins affirmé son leadership, samedi, à l'issue du troisième tour du Masters d'Augusta. Le Nord-Irlandais s'apprête à aborder la dernière journée avec quatre longueurs d'avance sur ses plus proches poursuivants. Sauf miracle, Tiger Woods devrait finir bredouille cette fois encore.

Poussé dans ses retranchements par un Jason Day menaçant et un Angel Cabrera revenu du diable vauvert, Rory McIlroy a néanmoins affirmé son leadership, samedi, à l'issue du troisième tour du Masters d'Augusta. Le Nord-Irlandais s'apprête à aborder la dernière journée avec quatre longueurs d'avance sur ses plus proches poursuivants. Sauf miracle, Tiger Woods devrait finir bredouille cette fois encore. Il a beau avoir soufflé le chaud comme le froid samedi à Augusta, Rory McIlroy est sorti du troisième tour du Masters conforté dans son leadership. En difficulté dans le premier neuf et un temps délogé de son trône par un Jason Day auteur de trois birdies sur les cinq premiers trous du jour, le Nord-Irlandais a su reverser la vapeur en sa faveur en réalisant une excellente deuxième moitié de parcours, sanctionné au final d'un honnête 70. Si bien qu'à la veille du dernier tour, c'est avec pas moins de quatre coups d'avance que l'intéressé peut toiser la concurrence. "Je me retrouve dans une bonne position, a-t-il admis satisfait. Je suis resté très patient sur le green aujourd'hui et je suis très content de la façon dont j'ai suivi mon plan de jeu. Ça a payé !" Derrière, outre le Sud-Africain Charl Schwartzel, le Sud-Coréen KJ Choi et l'Australien Jason Day, Angel Cabrera n'a cependant pas dit son dernier mot. Sacré ici-même en 2009, l'Argentin s'est fendu d'une carte de 67, samedi, pour faire un bond de 16 places dans la hiérarchie et se retrouver en embuscade, à l'affût d'une éventuelle défaillance de Rory McIlroy. Le tenant du trophée, Phil Mickelson, ne peut en revanche plus rien espérer, relégué à neuf longueurs désormais du leader. Quant à Tiger Woods, au lendemain de son coup d'éclat à 66, l'ancien n°1 mondial a lâché prise, lesté par une carte de 74 qui aurait pu être bien moins sévère s'il n'avait manqué quatre putts notamment pour quelques millimètres. "J'ai bien frappé la balle toute la journée, ce n'était pas le problème. Je n'ai juste rien rentré", déplorait après coup le "Tigre", crédité d'une carte globale de 211 (contre 204 pour McIlroy). Voici donc le Nord-Irlandais de 21 ans lancé sur la voie royale, près à devenir le premier Européen à endosser la fameuse veste verte depuis l'Espagnol Jose Maria Olazabal en 1999.