"Les Argentins ne peuvent pas être indifférents à l'avenir de Maradona. Et lui ne veut pas que nous soyons indifférents." Adrian Piedrabuena, rédacteur en chef au quotidien sportif argentin Olé, livre un parfait résumé de la situation. D'un côté, un peuple attaché à son idole, qui lui a apporté la Coupe du monde 1986. De l'autre, un sélectionneur déchu en quête perpétuelle de reconnaissance.
Pour exister médiatiquement, "Diego" ne ménage pas sa peine. Et les rumeurs de se multiplier autour de son point de chute : Boca Juniors, le club de son coeur, l'Iran, par provocation, le Mexique, Moscou...
Attiré par Moscou
"J'ai toujours aimé Moscou", reconnaît Maradona. "Et si la chance d'entraîner une équipe de Moscou, ce serait encore mieux. Je serais vraiment content de venir. Pour la ville, pour l'histoire, mais aussi pour la qualité du foot russe, oui, ce serait une belle opportunité."
En attendant de trouver un nouvel emploi, forcément symbolique, Maradona voyage, de sa ville, Villa Fiorito, aux côtés de la présidente argentine, Cristina Kirchner, jusqu'à la Chine, en passant par Londres, où il a assisté au Masters de tennis. "Diego" est en représentation, avant de retrouver un rôle d'acteur.
Ecoutez le reportage d'Olivier Ubertalli :