Mandat d'arrêt contre Floyd Landis

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DOPAGE - Un mandat d'arrêt a été lancé contre le vainqueur déchu du Tour 2006.

DOPAGE - Un mandat d'arrêt a été lancé contre le vainqueur déchu du Tour 2006. Le duel entre la justice française et Floyd Landis a franchi une nouvelle étape lundi. Un mandat d'arrêt a en effet été délivré à l'encontre du vainqueur du Tour de France 2006, qui avait été déchu de sa victoire après un contrôle positif à la testostérone. Ce mandat d'arrêt, qui n'est valable que "pour la France" - contrairement à ce qui avait été indiqué dans un premier temps -, a été émis par le juge d'instruction du tribunal de Nanterre, Thomas Cassuto, pour "atteinte à un système de traitement automatisé de données" et "recel", précise l'AFP. On le sait depuis le mois de mai dernier, le coureur américain, qui fut équipier de Lance Arsmtrong à l'US Postal entre 2001 et 2004, est soupçonné d'avoir "commandité" un piratage informatique contre le laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry afin de modifier certaines pièces de son dossier et créer des faux documents censés prouver son innocence. Landis, son entraîneur et les hackers Après la découverte du piratage de son système informatique, fin 2006, l'AFLD avait porté plainte contre X le 7 novembre dernier. Mais derrière le X, est rapidement apparu l'ombre de Landis. En mai dernier, Le Monde révélait ainsi que les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies avaient mis en évidence que l'adresse IP de l'expéditeur des documents piratés n'était autre qu'Arnie Baker,...l'entraîneur et proche collaborateur de Landis. Pour pirater le système informatique du laboratoire, Baker aurait fait appel à une officine française clandestine. Convoqués le 5 mai dernier par la direction centrale de la police judiciaire, Landis et son entraîneur ne s'étaient pas présentés. "Un mandat du même type a été délivré le 4 novembre 2009 à l'encontre d'Arnie Baker, médecin et entraîneur de Floyd Landis", précise sur lequipe.fr le président de l'AFLD. Landis, qui avait réussi à flouer ses adversaires un jour de juillet 2006 lors de son fameux - et factice - raid alpestre, se voit proposer aujourd'hui un défi plus grand encore : échapper à la justice française. Pierre Bordry s'explique sur l'affaire Landis :