Maitrejean: "L'Italie est quasi imbattable"

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Michael Balcaen , modifié à
L'équipe de France de fleuret a terminé à la 5e place des championnats du monde par équipe, mercredi au Grand Palais. Une performance déterminée par l'élimination en quarts de finale face à des Italiennes tout simplement trop fortes pour les Tricolores. Corinne Maitrejean, quart de finaliste en individuel, reconnaît ne pas avoir réussi à se lâcher devant l'Italie mais se félicite tout de même de cette 5e place.

L'équipe de France de fleuret a terminé à la 5e place des championnats du monde par équipe, mercredi au Grand Palais. Une performance déterminée par l'élimination en quarts de finale face à des Italiennes tout simplement trop fortes pour les Tricolores. Corinne Maitrejean, quart de finaliste en individuel, reconnaît ne pas avoir réussi à se lâcher devant l'Italie mais se félicite tout de même de cette 5e place. Pouvez-vous nous parler des rencontres face au Japon puis à l'Italie ? Face au Japon, on fait un match sérieux, on n'a rien lâché et cela s'est déroulé comme on l'avait prévu. Il fallait essayer d'aller à la fin des relais pour éviter un score peu élevé car cela devient plus aléatoire. Ensuite, le quart de finale contre l'Italie... Elles sont super fortes et on n'est pas au niveau pour les battre, le score le dit bien. Les Italiennes mènent rapidement 10-3, comment gère-t-on la suite des assauts ? On essaye de continuer, de trouver des solutions même si avec un écart qui grandit comme ça, elles sont quasiment imbattables. Cela sert pour préparer les prochaines saisons... Errigo joue davantage et ça me convient mieux que les deux autres car je n'ai pas de quoi me lancer, dès que je fais un petit truc, je suis sanctionnée. Ce sont les meilleures. Les Italiennes sont fortes mais avez-vous des choses à vous reprocher ? Pour ma part, je ne me lâche pas à fond car je sais qu'elles sont beaucoup plus fortes que nous. Après c'est un regret, car on prend les touches quand même mais sans avoir fait grand-chose. En ayant tout donné, cela n'aurait peut-être pas changé le résultat, mais j'aurais peut-être été moins déçue par la manière. "Les Italiennes ne ratent rien " Est-ce la perspective de débuter face à Valentina Vezzali qui vous a empêchée de vous livrer ? La différence, c'est que les Italiennes ne ratent rien. Il y a des petits déchets dans notre jeu qu'elles n'ont pas. On ne peut pas rater autant face à elles. Pour les battre, il ne faut vraiment pas faire d'erreur. Vous terminez tout de même sur une bonne note avec un succès face à la Russie ? Oui, d'autant plus qu'elles sont 2e mondiales. Après le revers face à l'Italie, on cherchait à faire le meilleur résultat pour remonter au classement mondial, afin d'éviter de tomber sur l'Italie dès les quarts de finale lors des prochaines épreuves de Coupe du monde. C'est bien de finir 5e, c'était notre finale puisqu'on avait perdu en quart, il fallait grappiller des points, et c'est encore mieux face aux Russes car on a toutes trouvé des solutions face à elles. Cela pourrait nous permettre de les battre de nouveau. Que retenez-vous de l'ensemble de cette compétition par équipes ? Que je n'ai pas été bonne face à l'Italie... Je retiens aussi le super état d'esprit de l'équipe, on a toutes été ensemble et on a vraiment envie de s'appuyer sur cette cohésion à l'avenir.