Lyon en rodage

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Matthieu ABADIE , modifié à
FOOTBALL - Face au Milan AC, l'OL a été une nouvelle fois tenu en échec.

FOOTBALL - Face au Milan AC, l'OL a été une nouvelle fois tenu en échec. Rien d'alarmant, mais rien de très rassurant non plus. La prestation de son équipe, ce dimanche face à Milan, aura certainement laissé quelques regrets à Claude Puel. Car face à une formation italienne visiblement moins avancée dans sa préparation, il y avait clairement mieux à faire pour l'OL, tenu en échec malgré une domination globale des débats. Alors que les Lyonnais avaient été tueurs la veille mais s'étaient relâchés en fin de match pour concéder le match nul (2-2) face au Celtic Glasgow, ils ont montré en ce premier jour du mois d'août, dans une composition d'équipe qui ressemble fort à une équipe-type (à l'exception de Lisandro, toujours absent), un visage conquérant dans le jeu, mais terriblement maladroit au moment de conclure les quelques beaux mouvements développés. Symbole de ce double visage, la seule recrue rhodanienne de l'été à ce jour: Jimmy Briand. L'ancien Rennais, fidèle à lui-même, s'est dépensé sans compter, d'abord sur le flanc droit de l'attaque, puis en pointe en remplacement d'un Gomis toujours emprunté. Puissant, clairvoyant, Briand n'a jamais cessé de peser sur la défense milanaise et d'apporter des solutions à ses coéquipiers mais a manqué de réalisme dans son dernier geste. A la 6e minute, sa tête plongeante n'est pas cadrée, puis son tir à bout portant est repoussé par Amelia (29e). Une fois passé en pointe, Briand perd à nouveau son duel face au portier italien (72e), avant d'être imité par Ederson dans la foulée, qui trouve la barre (74e). Mais le natif de Vitry ne se décourage pas et trouve la juste récompense de ses efforts cinq minutes plus tard, en plaçant une tête plongeante imparable à la réception d'un superbe centre de Pjanic, qui sera d'ailleurs élu homme du match. Le réalisme à la milanaise Un but logique, donc, mais qui n'offre pas la victoire à Lyon. La faute à Marco Borriello, qui avait ouvert le score à la 55e minute. Profitant d'une étrange passivité de la charnière centrale Cris-Toulalan, l'attaquant italien avait buté sur Lloris bien sorti mais Verdi, qui avait suivi, avait retrouvé son coéquipier pour démontrer le froid réalisme milanais. Dans l'idée de Puel, cette charnière centrale est celle qui débutera la saison, les performances de Toulalan l'ayant définitivement convaincu. Il leur reste six jours pour régler les automatismes et corriger les quelques lacunes aperçues sur la pelouse de l'Emirates Stadium. Six jours qui séparent l'OL, revanchard et désireux de reconquérir le titre, de son entrée en lice en Ligue 1 face à un Monaco ambitieux.