Lisandro: "Pas catastrophique..."

  • Copié
Paul Landint , modifié à
Pour sa première conférence de presse de la saison, Lisandro Lopez s'est affiché déterminé, combatif et optimiste malgré la délicate situation traversée par l'OL. Avant d'affronter Auxerre, dimanche lors de la 15e journée de Ligue 1, l'attaquant argentin estime que les Gones doivent "tourner la page" de la Ligue des champions pour avancer.

Pour sa première conférence de presse de la saison, Lisandro Lopez s'est affiché déterminé, combatif et optimiste malgré la délicate situation traversée par l'OL. Avant d'affronter Auxerre, dimanche lors de la 15e journée de Ligue 1, l'attaquant argentin estime que les Gones doivent "tourner la page" de la Ligue des champions pour avancer. Lisandro, un mot, tout d'abord, sur votre retour à la compétition ? Après avoir passé autant de temps à l'écart des terrains, c'était plutôt bien. Maintenant, je n'ai pas effectué ce retour au meilleur des moments, avec ce résultat négatif contre l'Ajax.... Voilà tout ce que j'ai à dire. Et sur votre convalescence, pouvez-vous nous en dire davantage ? Cela a été difficile, très difficile... Au début, il y a eu une estimation de mon indisponibilité qui, ensuite, s'est vu à plusieurs reprises prolongée. Alors, forcément, on ressent dans ces cas-là pas mal d'impatience: s'entraîner sans pouvoir jouer, c'est dur. Bon, j'essayais d'accompagner, d'épauler mes partenaires, seulement je ne pouvais pas le faire de la manière dont je le souhaitais... Toujours compliqué d'être blessé ! Enfin, là, je recommence à retrouver le moral. Mais après presque trois mois d'absence, êtes-vous prêt à enchaîner une deuxième titularisation en quatre jours ? Je m'entraîne bien mais c'est sûr qu'entre les séances de travail et les matches, il y a une différence donc ça pèse un peu... Maintenant, ce n'est qu'en enchaînant des minutes de jeu que je retrouverai le rythme. J'en ai très envie et je suis optimiste. Même si le fait de revenir quand l'équipe traverse une passe difficile complique peut-être les choses... Pour n'importe quel joueur évidemment, c'est beaucoup mieux de retrouver la compétition lorsque l'équipe tourne bien... Le plus important, c'est que je recommence à jouer. Après, concernant la situation de l'équipe, elle n'est pas aussi catastrophique, non plus. "Tourner la page Ligue des champions..." Elle vient tout de même de dire très certainement au revoir à la Ligue des champions... Bien sûr, jouer les huitièmes de finales de la Ligue des champions pour un club comme Lyon, habitué à ce rendez-vous depuis des années, ça compte et ce sera très difficile, pour ne pas dire impossible, d'y être cette saison. Mais dans le pire des cas, on aura la Ligue Europe, avec le championnat, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue... Quatre compétitions que nous devons aborder avec l'envie de les gagner. Pourquoi ne devrait-on pas y croire ? Voilà, il faut tourner la page parce qu'il reste encore beaucoup de choses à jouer.... Vous pensez l'OL capable de rivaliser avec Paris, Lille et d'autres formations pour le podium ? Aucun doute là-dessus ! Mais pensez-vous l'équipe capable de réagir assez vite ? C'est vrai qu'en ce moment, nous sommes moins bien, tout le monde le sait, vous (les journalistes, ndlr) bien sûr.... Mais je le répète, je ne crois pas non plus qu'on vive une crise, un désastre. L'équipe, certes, est affectée par ce faux-pas en Ligue des Champions mais les résultats vont venir. Il le faudrait, et ce dès dimanche, non ? Bien sûr. Nous devons l'emporter pour conforter, voire améliorer notre position, pour améliorer notre capital confiance un peu entamé aujourd'hui, et parce que gagner est toujours agréable. On a besoin d'un triomphe car cela fait longtemps que nous ne l'avons plus emporté. "Ce brassard est une belle récompense" L'un des problèmes pour l'OL, c'est son manque d'efficacité depuis plusieurs matches. Quel regard portez-vous sur ce secteur ? Comme toi (en regardant le journaliste)... Bon, on ne marque pas beaucoup, pas autant qu'avant peut-être; mais on ne défend pas non plus comme avant... Et quand je parle de marquer ou de défendre, je pense à toute l'équipe. Ce qui me préoccupe vraiment, c'est que l'on recommence tous à bien jouer et à gagner. Pour en revenir à vous, avez-vous le sentiment que votre absence ait handicapé l'équipe ces deux derniers mois ? Je ne veux pas parler de moi en particulier. Maintenant, nous savons tous que l'effectif est juste, limité, or il y a eu pas mal de blessés, de la fatigue accumulée aussi par les internationaux.... A un moment, on le paie. Sincèrement je ne crois pas que seule ma blessure ait affaibli l'équipe, c'est un ensemble de paramètres. Vous étiez tout de même le capitaine de l'équipe au moment où vous vous êtes blessé... Quel regard avez-vous porté sur cette marque de confiance du coach à votre égard ? Pour moi, ce fut symbolique. J'ai une façon d'être et de jouer - vous le voyez sur le terrain - qui m'est propre et qui ne change pas. Je reste le même. Après, ce brassard est une belle récompense, c'est agréable, mais je conserve, et heureusement, toujours la même envie et la même motivation quand je joue. Et toujours le même plaisir d'être à Lyon ? Je me sens bien dans cette ville, dans ce club... et dans cette nouvelle « version », je me sens très à l'aise. J'aime la philosophie de jeu de l'entraîneur, je partage beaucoup de ses idées et nous espérons maintenant que nous, joueurs, nous pourrons bientôt appliquer en match tout ce que souhaite l'entraîneur. A ce moment-là alors, j'en suis sûr, on tournera bien. Au fait, la sélection argentine reste toujours dans un coin de votre tête ? Oui, parce que c'est toujours beau d'être en sélection ... Après, pour y être invité, il faut d'abord être bon dans son club, on le sait. Mais en tout cas, oui, c'est toujours un objectif.