Lille, c'est reparti ?

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Thomas SINIECKI , modifié à
Avec le report de Marseille-Nice à mercredi (à cause de la finale de la Coupe de la Ligue), Lille a l'occasion de prendre quatre points d'avance en tête de la Ligue 1, en cas de victoire à Lorient dimanche lors de la 32e journée. Relancés par leur qualification en finale de la Coupe de France, les Nordistes espèrent que la confiance retrouvée depuis mardi ne sera pas qu'un feu de paille.

Avec le report de Marseille-Nice à mercredi (à cause de la finale de la Coupe de la Ligue), Lille a l'occasion de prendre quatre points d'avance en tête de la Ligue 1, en cas de victoire à Lorient dimanche lors de la 32e journée. Relancés par leur qualification en finale de la Coupe de France, les Nordistes espèrent que la confiance retrouvée depuis mardi ne sera pas qu'un feu de paille. La dernière ligne droite vaut pour tout le monde. Même si les Lillois ne cessent de clamer qu'ils ne jouent pas le titre, ils sont bien obligés de faire au moins semblant. Et pour cause: le Losc est leader, quand même. Revigorés par leur solide demi-finale de Coupe de France remportée à Nice mardi (2-0), les Dogues sont les seuls - si on exclut le PSG - à pouvoir encore rêver d'un doublé. Au-delà de cette opportunité d'enrichir son palmarès, Lille avait surtout besoin de repartir de l'avant. Au stade du Ray, là où le Losc avait déjà déroulé son football en janvier (victoire 2-0 lors de la 20e journée de Ligue 1), les hommes de Rudi Garcia ont rectifié le tir après une défaite et un nul en championnat. Avec la confiance à nouveau en bandoulière, tout est permis aux Nordistes dans le sprint final. Surtout lorsqu'on possède des bases aussi solides dans le jeu. "On est convaincu que c'est comme ça que l'on va y arriver, approuvait Rudi Garcia après le match à Nice. La manière était là mardi soir. C'est comme ça que le Losc doit jouer, avec de la maîtrise, de l'allant offensif. On a su, malgré la pression de Nice, jouer notre jeu et marquer deux buts par nos attaquants. Ça nous ressemble plus et c'est comme ça qu'on doit continuer." Les "attaquants" concernés, Eden Hazard et Gervinho, ont pu se rassurer à titre personnel en inscrivant les deux buts de la victoire. Balmont, "viril" mais absent Rassurer, c'était semble-t-il le leitmotiv de la soirée de mardi côté lillois. Le président Michel Seydoux se plaçait ainsi sur la même longueur d'onde que son entraîneur. "J'ai le sentiment que les joueurs sont rentrés sur le terrain avec une envie de montrer que les derniers matches n'étaient que des faux pas, confiait le boss du Losc sur le site officiel du club. On a montré un football plaisant, agréable, viril." Tout ce qu'il faut, quoi... Pour le côté viril, la seule ombre au tableau lillois concerne la blessure de Florent Balmont. Touché derrière la cuisse droite, l'inamovible milieu des Dogues est victime d'une déchirure et devrait faire défaut pendant un mois. Toutefois, Obraniak a montré de belles dispositions à Nice et semble prêt à remplacer l'ancien Lyonnais. De toute façon, il n'aura probablement pas le choix. Reste un vrai risque, évidemment: celui de la rechute. Le leader de Ligue 1 s'est relancé en Coupe de France, et pas en championnat justement. Avec des enjeux autres et un déplacement difficile au Moustoir, le Losc s'attaque à une sorte de quitte ou double. "On le voit en 2011, c'est l'OM qui court le plus vite, qui avance le plus, a confirmé Rudi Garcia après Nice. Nous, on essaie de faire au mieux, mais pour l'instant on est toujours en tête. C'est ce qui compte. Notre objectif de finir sur le podium est toujours d'actualité. Espérons que l'on soit capable à Lorient de faire un résultat." En cas de nul ou surtout de défaite en Bretagne, finir sur le podium commencerait à représenter un objectif réaliste, en effet. Mais Lille est premier. Et quand le premier gagne, il reste devant, c'est mathématique. Si les Dogues l'emportent à Lorient, ils commenceront peut-être à s'en rendre compte.