Les rugbymen avec les Bleus

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Guilhem Garrigues, à Auckland, en Nouvelle-Zélande , modifié à
GUILHEM CHEZ LES KIWIS - L'envoyé spécial d'Europe 1 vous fait vivre le Mondial de l'intérieur.

"Un peu de gaîté, les gars !" Vincent Clerc n’a pas hésité à interpeller les journalistes avec ces mots mercredi matin. Il faut dire que l’ambiance était  un peu éteinte lors de la traditionnelle conférence de presse. Le cadre feutré de la salle du Crown Plaza, la pluie, le froid, bref, toute une série de raisons ne poussaient pas à l’enthousiasme général.

"C'est fait ? Je suis parti, il y avait 1-0 pour la Bosnie"

Et, comme au café du commerce, quand on a fini de parler de la pluie et du beau temps, on parle de foot. Chez les rugbymen ? Oui, oui, je vous assure. "Que penses-tu de la qualification des Bleus pour l’Euro ?", a-t-on demandé à Vincent Clerc. Surpris, le joueur a répondu : "c’est fait ? Je suis parti, il y avait 1-0 pour la Bosnie. C’est une excellente nouvelle, je suis copain avec Abou Diaby, il m’a envoyé un message de félicitations il y a quelques jours."

Voilà comment le moment formel de l’interview s’est transformé en un moment convivial, dépassant les formalités précédant une demi-finale de Coupe du monde. Voilà aussi de quoi donner de la suite dans les idées aux joueurs du XV de France. "Cette qualification, c’est le sport français qui gagne. On était au judo avant de partir, on a adoré, sans parler des handballeurs qui nous font rêver." Un destin doré que les Bleus du ballon ovale aimeraient suivre, cela va de soi.