Les Yankees débarquent

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Matthieu ABADIE , modifié à
La qualification acquise, l'équipe de France doit d'ores et déjà se projeter vers l'Euro 2012, qui se déroulera en juin prochain en Ukraine et en Pologne. Dispensés de barrages en novembre, les Bleus disputeront tout de même deux matches amicaux, face aux Etats-Unis et à la Belgique. Deux rendez-vous fixés au Stade de France pour permettre à Laurent Blanc de procéder à une revue d'effectif.

La qualification acquise, l'équipe de France doit d'ores et déjà se projeter vers l'Euro 2012, qui se déroulera en juin prochain en Ukraine et en Pologne. Dispensés de barrages en novembre, les Bleus disputeront tout de même deux matches amicaux, face aux Etats-Unis et à la Belgique. Deux rendez-vous fixés au Stade de France pour permettre à Laurent Blanc de procéder à une revue d'effectif. "Les Bleus, invaincus depuis 15 matches, sont en phase ascendante et nous sommes impatients de les revoir à l'oeuvre dans un autre contexte que les matches de qualification. Les Etats-Unis et la Belgique seront deux adversaires de choix pour l'Equipe de France." Les mots de Noël Le Graët, le patron du foot français, qui accompagnent le communiqué de la FFF sont enthousiastes, un peu trop peut-être. Après la qualification à l'Euro 2012 obtenue par ses hommes, mardi, face à la Bosnie (1-1), Laurent Blanc avait appelé de ses voeux des adversaires haut de gamme, afin de se plonger d'ores et déjà dans le bain d'une compétition qui s'annonce relevée. Sans vouloir offenser Américains et Belges, les adversaires huppés annoncés ne sont pas au rendez-vous. Pour se mesurer à une formation de renommée mondiale, les Bleus devront donc patienter jusqu'au 29 février, et un déplacement à Brême pour y affronter l'Allemagne. Ce test face aux invaincus de la phase de qualifications (10 matches pour autant de victoires) devrait donner une idée un peu plus précise des possibilités de Lloris et ses camarades. Un véritable enjeu pour certains joueurs Avant, donc, le Stade de France verra le gardien de Lyon et ses partenaires accueillir les Etats-Unis, pour la troisième fois de l'histoire. Les deux précédents remontent à une toute autre époque, en 1979 très précisément. Les Bleus s'étaient facilement imposés par deux fois: 6-0 le 2 mai au Giants Stadium de Rutherford (pelouse synthétique) puis 3-0 au Parc des Princes, le 10 octobre. Trois décennies plus tard, la sélection US est bien plus compétitive et gagner par un score de tennis n'est plus une garantie. La confrontation face à la Belgique, qui a échoué aux portes des barrages dans un groupe relevé où figuraient également la Turquie et l'Allemagne, s'annonce peut-être un peu plus difficile, et davantage révélatrice du potentiel tricolore. D'autant que si Laurent Blanc est fidèle à ses propos, il devrait procéder à une revue d'effectif à l'occasion de cette double confrontation. "On va essayer de mettre l'accent sur le jeu et de donner du temps à certains qui n'en ont pas trop eu, et qu'il serait intéressant de voir en équipe de France s'ils continuent de faire de bonnes performances avec leur club", avait annoncé le sélectionneur au cours de la conférence de presse suivant le match face à la Bosnie. Autrement dit, les Sakho, Ben Arfa, Mathieu ou autre Giroud pour ne citer qu'eux, s'ils reviennent à leur meilleur niveau ou confirment leurs prestations actuelles, se verront qui sait offrir une belle opportunité de rattraper le wagon bleu. A sept mois de la compétition, c'est un des enjeux principaux.