Les Red Bull sur leurs gardes

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Yannick SAGORIN , modifié à
F1 - Bien placées lors essais libres, les Red Bull ont connu des soucis mécaniques.

F1 - Bien placées lors des essais libres, les Red Bull ont connu des soucis mécaniques.De ces deux premières séances d'essais libres du Grand Prix de Turquie, toujours très aléatoires en termes de performances du fait des nombreux ajustements techniques observés sur les monoplaces, s'il est une image à retenir - outre celle de la violente sortie de piste d'Adrian Sutil ce vendredi matin – c'est bien celle de la RB6 de Mark Webber à l'arrêt, en bord de piste. A une vingtaine de minutes de la fin de la deuxième session libre, alors qu'il venait de s'intercaler entre Jenson Button et Sebastian Vettel en tête des datas, l'Australien a dû se résoudre à garer sa Red Bull, victime d'une brutale perte de puissance.En pleine côte, son bolide s'est soudainement grippé, avant d'expirer un léger voile de fumée une fois rangé dans un échappatoire. S'en est suivie une explication visiblement virile avec un commissaire de piste soucieux de rendre service à l'actuel leader du championnat du monde. En vain. La deuxième RB6 ne repartait pas. Et Mark Webber en restait à un 1'28''378 synonyme de deuxième chrono du jour, à moins d'un dixième du temps référence réalisé plus tôt par Jenson Button. Un doublé, en quelque sorte, pour le clan McLaren qui dans la matinée avait déjà eu cet honneur grâce à Lewis Hamilton. Cinquième en première instance, Sebastian Vettel confirmait lui les bonnes prédispositions de sa Red Bull sur le circuit turc en signant le troisième chrono devant Lewis Hamilton. De bon augure pour le Taureau rouge, même si le contretemps essuyé par Mark Webber ne manquera pas de raviver les doutes quant à la fiabilité des monoplaces de l'actuel leader du championnat des constructeurs. Un team Red Bull qui a déjà laissé échapper de nombreux points cette saison, à Bahreïn, en Australie, en Chine et même à Barcelone, dernièrement, lorsque Sebastian Vettel déplora des soucis de frein dans la dernière ligne droite du Grand Prix d'Espagne. Or, quand on sait que la température flirtait avec les 50°C en piste ce vendredi à Istanbul, les mécaniques comme les pneus risquent d'être mis à rude épreuve ce week-end...