Les Lakers de mal en pis

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François KULAWIK , modifié à
Acquise vendredi, la victoire décrochée chez les rivaux de Boston semble déjà loin. Après avoir plafonné, la veille, à 75 points à Orlando, les Lakers ont en effet connu une nouvelle désillusion à Charlotte, s'inclinant lourdement 109-89 à l'issue d'un match à sens unique. A l'inverse, les Spurs ont encore gagné...

Acquise vendredi, la victoire décrochée chez les rivaux de Boston semble déjà loin. Après avoir plafonné, la veille, à 75 points à Orlando, les Lakers ont en effet connu une nouvelle désillusion à Charlotte, s'inclinant lourdement 109-89 à l'issue d'un match à sens unique. A l'inverse, les Spurs ont encore gagné... Le match de la nuit Quel est le point commun entre les Celtics, franchise la plus titrée avec pas moins de 17 trophées NBA, et les Bobcats, dernière née dans la Ligue et une maigre apparition en playoffs à son actif ? Ce sont les deux seules équipes NBA à pouvoir se targuer d'un bilan positif lors de leurs confrontations face aux Lakers ! Charlotte est en effet en passe de devenir la bête noire de la prestigieuse franchise californienne, les Bobcats ayant remporté huit de leurs dix dernières oppositions et menant désormais 8 victoires à 5. Et cette fois, le succès des troupes de Michael Jordan a parfois pris des allures de démonstration... La faute, notamment, à une défense des Lakers le plus souvent amorphe, leurs hôtes en profitant pour terminer avec un réussi 52% d'adresse collective. Aussi, l'attaque des champions en titre pouvait bien faire un poil mieux que la veille à Orlando où le Magic l'avait réduit à la portion congrue, les hommes de Phil Jackson n'ont fait que résister jusqu'à la pause avant de céder au retour des vestiaires et de s'incliner 109-89. L'entraîneur californien n'a évidemment que modérément apprécié la prestation de ses ouailles. Au point de rester sans voix et de se contenter d'un "Je suis embarrassé par ce que nous avons fait ce soir et c'est tout. Merci." Kobe Bryant préférait, lui, sauter la case journalistes et aller ruminer ses 20 points à 8 sur 10 aux tirs dans le bus californien. Et malgré ses 17 points à 6 sur 9 et 10 rebonds, Pau Gasol n'a évidemment pas plus goûté la pire défaite des Lakers de la saison... «Il y a de quoi être énervé. On ne joue pas en équipe et on ne progresse pas au fil des matches. Ça devient inquiétant.» devait ainsi confier l'intérieur espagnol à l'issue de la rencontre. A l'inverse, les Bobcats avaient évidemment de quoi se réjouir. Fort des 20 points et 11 rebonds de Gerald Wallace, des 18 points de Gerald Henderson ou des 16 points de Boris Diaw, le collectif de Charlotte avait en effet donné la leçon aux champions en titre. Force est d'ailleurs de constater que les Bobcats sont décidément à l'aise face aux cadors, ce succès s'ajoutant aux victoires récemment décrochées sur les Celtics et les Hawks. Dommage qu'ils aient perdu dans le même temps face aux Pacers et aux Nets... Les Français de la nuit Si Boris Diaw a donc connu une soirée faste en participant à plein au succès des Bobcats sur les Lakers, rendant, dans le détail, 16 points à 5 sur 9 aux tirs, dont 3 sur 6 à trois points, 2 rebonds, 1 passe et 1 interception en 23 minutes, le capitaine tricolore n'a pas été le seul Bleu à réussir sa soirée de Saint-Valentin. Son compère Tony Parker a en effet goûté son passage dans le New Jersey: les Spurs y ont décroché une nouvelle victoire, confortant ainsi leur statut de leader grâce à une large victoire 102-85 sur l'un des cancres de la Conférence Est et le meneur tricolore, un poil maladroit, a donné sa part au chien en compilant 13 points à 5 sur 13 aux tirs, 7 passes et 6 rebonds en 27 minutes en plus d'une bonne défense sur Devin Harris. Dans le camp d'en face, Johan Petro a beau avoir eu droit à 17 minutes de jeu, ni la défaite, ni des statistiques faiblardes, 4 points à 2 sur 5 aux tirs, 1 rebond et 2 interceptions ne pouvaient évidemment le satisfaire. A l'inverse, du côté des Blazers, Nicolas Batum a certes connu une soirée difficile sur un plan personnel, l'ancien Manceau devant en effet se contenter de 3 points à 1 sur 5 aux tirs et 4 passes en 31 minutes, mais le Tricolore pourra se consoler avec la nouvelle victoire des siens, Portland ayant en effet enchaîné un cinquième succès consécutif en l'emportant 81-95 chez les Wolves et remontant ainsi à la sixième place de la Conférence Ouest. Les chiffres de la nuit 41. Kevin Love a souffert, les Wolves ont évidemment perdu, mais l'intérieur du Minnesota n'en a pas moins enchaîné un 41e double-double consécutif avec 12 points et 11 rebonds. Une performance jamais vue dans la Ligue depuis près de 30 ans et les 44 double-doubles de rang signé Moses Malone avec les Sixers. Love n'en a pas moins été dominé par LaMarcus Aldridge, 21 points au compteur, ce qui ne manquera pas de conforter les fans des Blazers déçus par le choix de David Stern de rappeler, pour le prochain All-Star Game, l'intérieur des Wolves plutôt que leur protégé... 7. Milwaukee avait beau rester sur sept revers en huit matches, la franchise du Wisconsin n'a pas tremblé pour châtier les Clippers 102-78, signant notamment un 31-13 dans le dernier quart. Une performance collective avec pas moins de six joueurs à plus de dix points mais également marquée par le récital de Carlos Delfino, auteur de 7 tirs primés, nouveau record en carrière, pour 26 points à 9 sur 15 aux tirs dont 7 sur 10 derrière l'arc et 9 rebonds. 68. Si les Rockets l'ont finalement aisément emporté 121-102 sur les Nuggets, ils le doivent bien à leurs remplaçants. Alors que les habituels titulaires texans avaient pris la rencontre par le mauvais bout, au point d'être menés de 13 points à l'issue du premier quart, leurs doublures ont renversé la situation, passant ainsi 39 points à leurs visiteurs au cours du second quart. Au final, le banc texan a inscrit pas moins de 68 points (contre 53 pour le cinq de départ) avec notamment 22 points de Courtney Lee, 18 d'Aaron Brooks ou 15 de Chase Budinger.