Les Français à la sauce espagnole

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'équipe de France de basket-ball sera opposée à l'Espagne, jeudi, en quarts de finale de l'Euro 2009.

Les Bleus n'ont pas été épargnés par le tirage au sort. L'équipe de France de basket-ball sera en effet opposée à l'Espagne, jeudi, en quarts de finale de l'Euro 2009. Une épreuve de force pour les hommes de Vincent Collet.Ce sera donc l'Espagne ! L'équipe de France de basket-ball devra se frotter aux favoris désignés de cet Euro 2009 en Pologne. Jeudi soir à Katowice, les Bleus auront fort à faire, en quart de finale face aux Ibériques, pour se hisser dans le dernier carré.Une situation étrange étant donné que les hommes de Vincent Collet, eu égard à leur première place du groupe E et à leur invincibilité dans le tournoi, auraient dû se voir proposer un adversaire logiquement plus abordable. Oui mais voilà, le quatrième et dernier qualifié du groupe F se nomme l'Espagne après son succès contre la Pologne, mercredi (90-68).Celle là-même que l'on attendait au-dessus du lot avant le début de la compétition. Le coach des Tricolores l'annonçait déjà dès mardi après la victoire de ses hommes sur la Grèce sur un shoot au buzzer de Nando De Colo (71-69) : "On sait que cette première place va sans doute nous amener à rencontrer l'Espagne si la logique est respectée."Collet : "A la vie, à la mort"Et l'ampleur de la tâche n'échappe pas non plus à Collet qui prévenait même en avance : "Ce sera très difficile. C'est maintenant que les choses importantes commencent. Les Espagnols veulent se racheter. Si on tombe sur eux, ce sera dur pour nous car on a gagné nos six premiers matches. Pour moi, on sera outsiders."A travers ses propos, le technicien français laissait tout de même poindre un léger soupçon d'amertume avec ce scénario qui ne facilitera forcément pas les choses dans la quête d'un ticket pour les demi-finales. Quoiqu'il en soit, les dés sont désormais jetés et si la France veut aller plus loin, les Espagnols devront être vaincus. "L'Espagne ne doit pas non plus être enchantée de nous jouer donc il faut y aller. On ne sera peut-être pas favoris mais on assumera. C'est un quart de finale, un match à la vie, à la mort." concluait Collet. A l'évidence, les Bleus veulent survivre.