Les Celtics à la douzaine

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Régis AUMONT , modifié à
Plus rien n'arrête Boston. A domicile contre Atlanta (102-90), les Celtics ont décroché, jeudi soir, leur douzième succès de rang. Une victoire à la saveur très collective puisque tous les membres du cinq majeur ont scoré au moins 10 points, ainsi que le sixième homme Glen Davis. Avec un bilan de 21 victoires pour 4 défaites, les joueurs du Massachussetts sont les seuls à suivre le rythme infernal des Spurs, vainqueurs à Denver sur le fil (113-112).

Plus rien n'arrête Boston. A domicile contre Atlanta (102-90), les Celtics ont décroché, jeudi soir, leur douzième succès de rang. Une victoire à la saveur très collective puisque tous les membres du cinq majeur ont scoré au moins 10 points, ainsi que le sixième homme Glen Davis. Avec un bilan de 21 victoires pour 4 défaites, les joueurs du Massachussetts sont les seuls à suivre le rythme infernal des Spurs, vainqueurs à Denver sur le fil (113-112). Le match : Celtics-Hawks 102-90 Les "papys" se portent bien, merci pour eux. A l'Est comme à l'Ouest des Etats-Unis, la NBA est aujourd'hui dominée par deux franchises au sein desquelles les trentenaires ont encore plus que leur mot à dire. Jeudi, les Spurs ont porté leur bilan à 22-3 grâce à un nouveau tir gagnant de Manu Ginobili, 33 ans, déjà décisif au buzzer la veille contre Milwaukee. Cette fois-ci ce sont les Nuggets que l'Argentin a refroidis dans les ultimes instants pour offrir un très court succès aux siens sur le parquet de Denver (113-112). Plus à l'est, un petit peu avant, les Celtics enregistraient leur douzième victoire consécutive en dominant des Hawks (102-90) toujours privés de Joe Johnson. Avec, comme d'habitude, le plein apport de leurs meilleurs vieux. Comme pour San Antonio, les observateurs se disent qu'il s'agit sans doute de la dernière année pour que cette équipe de Boston puisse, comme en 2008, rafler la mise au printemps prochain. Les arrivées des deux O'Neal l'été dernier n'ont pas rajeuni un effectif vieillissant mais qui se bonifie avec le temps comme le bon vin. Mais, alors qu'ils n'avaient pas forcé en saison régulière lors du dernier exercice, les Celtics semblent cette fois décidés à ne rien lâcher pour finir le plus haut possible avant les play-offs. En décembre, les joueurs de Doc Rivers sont toujours invaincus. Leur dernier revers, concédé in extremis à Toronto (101-102), remonte à presque un mois (le 21 novembre, ndlr). Et face aux Hawks, les Celtics ont encore prouvé leur force collective malgré de nombreuses absences à l'intérieur (Kendrick Perkins, Shaquille et Jermaine O'Neal). Dans une rencontre disputée, durant laquelle Josh Smith n'a inhabituellement pas vu le jour (0 point à 0 sur 8 !), Boston a partagé les responsabilités. Les membres du cinq majeur, dont le pivot rookie Semih Erden, ont tous inscrit au moins 10 points, le plus prolifique étant Ray Allen, 35 ans, qui en a marqué 18. Sorti du banc, Glen Davis a égalé la performance de son arrière shooteur, à laquelle il a lui ajouté dix prises au rebond. Face à tant de menaces, Atlanta a fini par lâcher prise, même si Marvin Williams, meilleur marqueur du match (26 points), a longtemps résisté. Du coup, avec leurs 21 victoires, pour 4 défaites seulement, les Celtics restent tout près des Spurs pour le trône de leaders de la Ligue nord-américaine. Les jeunes n'ont qu'à bien se tenir. Les Français Il y avait trois rencontres et trois Français sur les parquets jeudi soir. Dont deux ont fait face, Johan Petro et Kévin Séraphin, lors du succès des Nets du premier sur les Wizards du second (97-89). A dire vrai, ni l'un ni l'autre n'ont vraiment influé sur le résultat, l'intérieur de New Jersey se contentant de 2 points, 3 rebonds et un contre en huit minutes quand le rookie de Washington faisait presque pareil (2 points, 2 rebonds) en moitié moins de temps (4 minutes). L'apport de Tony Parker, à l'occasion de la victoire à l'arraché des Spurs à Denver (113-112), a été bien plus conséquent. Le meneur de la franchise texane a sorti un grand match pour éviter à son équipe de tomber dans le piège tendu par les Nuggets, compilant 24 points et 9 passes décisives avec un temps de jeu conséquent (37 minutes). La stat 42. Comme le nombre très élevé de ballons perdus lors de la rencontre entre les Nets et les Wizards, remportée par les premiers (97-91). A ce jeu des ballons rendus à l'adversaire, les deux équipes ont été aussi médiocres l'une que l'autre, chacune affichant 21 turnovers à la fin du match. Leurs entraîneurs ont dû apprécier.