Les Bruins remettent ça

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François TESSON Br De Sports.fr , modifié à
Dos au mur après deux courtes défaites concédées à Vancouver, les Bruins viennent de relancer complètement cette finale de la Stanley Cup, en revenant à deux victoires partout. Deux jours après un match 3 étourdissant (8-1), les coéquipiers de Tim Thomas ont de nouveau humilié les Canucks (4-0), mercredi soir. Mais ils devront maintenant s'imposer en dehors de Boston.

Dos au mur après deux courtes défaites concédées à Vancouver, les Bruins viennent de relancer complètement cette finale de la Stanley Cup, en revenant à deux victoires partout. Deux jours après un match 3 étourdissant (8-1), les coéquipiers de Tim Thomas ont de nouveau humilié les Canucks (4-0), mercredi soir. Mais ils devront maintenant s'imposer en dehors de Boston. Et le Garden s'est remis à vrombir. Deux jours après leur étincelant match 3 (8-1 !), les Bruins ont de nouveau corrigé les Canucks (4-0) et reviennent à égalité à deux victoires partout en finale de la Stanley Cup. Près de 40 ans après leur dernier sacre, il n'est plus utopique de voir les champions de la Conférence Est ramener le précieux trophée dans la célèbre enceinte de Boston, plus habituée aux triomphes des Celtics, la franchise la plus titrée de la NBA. "Nos fans savent nous donner de l'énergie, pour nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes", souligne le gardien Tim Thomas, sur ESPN. Il est clair que cette finale a connu son premier vrai tournant lors du premier tiers-temps du match 3, lorsque Nathan Horton a été sévèrement touché par Aaron Rome, suspendu 4 matches depuis. Le centre des Bruins est probablement out pour la fin de la série, mais ses partenaires sont désormais plus que jamais en mission. Pour lui. Mercredi soir, Horton a fait une apparition surprise dans le vestiaire de son équipe après le match 4. Son absence a décuplé les forces de ses partenaires, et notamment celles de Rich Peverley, son remplaçant dans la ligne d'attaque, auteur d'un doublé, et de Tim Thomas. "Quand je l'ai vu dans le vestiaire, j'étais incroyablement heureux, explique Thomas. Cela m'a donné un boost énorme. Nous voulons finir ce que nous avons commencé pour lui." Avant cela, le vétéran des Bruins (39 ans) avait réussi un récital dans les cages, avec pas moins de 38 arrêts, pour son troisième blanchissage des playoffs. En quatre matches, Thomas n'a encaissé que 5 buts sur les 146 tentatives adverses, pour un pourcentage d'arrêts de près de 97%. Gigantesque. Le rayonnement de Thomas contraste avec la soirée cauchemardesque qu'a vécue son homologue Roberto Luongo. Après avoir encaissé douze buts en moins de deux matches, le gardien canadien a été sorti par son entraîneur dans la dernière période. "C'est l'un des meilleurs gardiens de la Ligue. Nous avons confiance en lui, en sa capacité de bien jouer, a expliqué Alain Vigneault, qui se veut rassurant. Si quelqu'un m'avait dit avant cette saison que nous pourrions jouer pour la Stanley Cup, lors d'une série au meilleur des trois matches, avec l'avantage de la glace devant nos fans, j'aurais signé." Les Canucks ont en effet l'occasion de reprendre les commandes de la série vendredi soir, à domicile, pour un match 5 qui s'annonce absolument déterminant.