Les Bleus se rassurent

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SYLVAIN LABBE , modifié à
XV DE FRANCE - Les hommes de Lièvremont l'emportent chez l'Argentine A (37-14).

XV DE FRANCE - Les hommes de Lièvremont l'emportent chez l'Argentine A (37-14).Les Bleus sont sortis indemnes, et accessoirement larges vainqueurs (14-37), de ce match à l'ancienne face à l'Argentine A à Mar del Plata, mais pour autant pas exempts de tous reproches. Quelque chose nous dit que Marc Lièvremont et son staff n'auront pas retrouvé le sourire devant le spectacle de ce XV de France capable de mettre au supplice une mi-temps ce faible assemblage de seconds couteaux argentins pour galvauder le jeu et leur match après le repos dans les grandes largeurs... La première offensive tricolore, initiée par Pierre, appuyée par la prise d'intervalle de Malzieu plein axe et relayée par Mazars, envoie côté opposé le lutin Andreu, qui échappe au plaquage de Moyano en position de dernier défenseur, au premier essai en coin (0-8, 16e). Malzieu n'a aucun mal à aplatir ensuite, là encore en coin un deuxième essai que Skrela transforme (0-15, 22e). De l'entame parfaite aux absences coupables Les Bleus déroulent avec cette attaque à plat que Fritz dynamite en fixant la défense pour libérer Mazars, dont la puissance et les cannes font merveille pour servir à hauteur Porical. Premiers pas en bleu et premier essai pour le Catalan (0-25, 35e). La copie tricolore serait parfaite si ce n'était ce ballon perdu au sol dans les 22 mètres français qu'exploitent du tac au tac les Argentins avec cet essai, là encore en coin de Moyano (7-25, 40e+1). S'ensuivent vingt minutes d'absence coupable avant que Bonnaire ne sonne la révolte. Porical vient jouer le surnombre et offrir le doublé à Malzieu. Le XV de France ouvre enfin son compteur dans cette seconde période (7-30, 65e). Le banc tricolore fait le reste avec ce qu'on imagine la belle touche finale des Bleus et ce cinquième essai, offert par Malzieu à Lamboley (7-37, 79e). Mais comme en première période, le mot de la fin revient aux Argentins et au flanker De Archaval sur un ultime relâchement français (14-37, 80e+2). De ceux qui ne pardonneront pas dans une semaine face aux Pumas...