Les Bleus en catimini

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Après avoir atterri, ils ont tout fait pour échapper aux rares supporters et aux journalistes.

Après avoir atterri, ils ont tout fait pour échapper aux rares supporters et aux journalistes.La Coupe du monde a beau être terminée pour elle, l'équipe de France ne semble pas prête de se départir du culte du secret qui a dicté sa conduite en Afrique du Sud. Lors de leur arrivée à l'aéroport du Bourget, les Bleus ont ainsi tout fait pour échapper aux yeux des rares supporters qui avaient daigné faire le déplacement, et des journalistes, beaucoup plus nombreux.Comme ils étaient restés dans leur bus après avoir décidé de boycotter l'entraînement dimanche dernier, les joueurs sont cette fois restés de longues minutes dans l'avion, masqué, volontairement ou non, par de nombreux camions, de pompiers notamment. Historie d'organiser leur descente afin de rester, une fois de plus, le plus inaccessible possible.Evra: "je parlerai bientôt"Thierry Henry semble être le premier à avoir quitté la carlingue. L'attaquant des Bleus, qui a certainement fête sa dernière sélection face à l'Afrique du Sud (1-2) avait émis le souhait d'être reçu par Nicolas Sarkozy pour s'expliquer sur le fiasco sud-africain. Sa requête a été acceptée, puisque l'Elysée avait dépêchée tout spécialement une voiture pour chercher le joueur. Escortée par deux motards de la police, l'ex capitaine français s'est donc dirigé vers le palais présidentiel.Puis les autres joueurs sont sortis, au compte-goutte. Certains sont entrés discrètement dans un bus, qui s'est rapidement éloigné de la sortie publique de l'aéroport pour emprunter la sortie VIP, à l'image d'un Patrice Evra qui a pris une berline pour se diriger vers la capitale et qui a accepté de brièvement répondre aux caméras d'I Télé: "Ça fait du bien de retourner dans son pays. Je vais retrouver ma femme et ma famille", a ainsi glissé le défenseur mancunien, avant de se réadresser à la presse pour prévenir: "je parlerai bientôt, avec tout le respect que j'ai pour vous, je parlerai bientôt"D'autres avaient carrément commandé, ou certains avaint commandé pour eux, un jet pour s'échapper au plus vite. Robert Duverne, Hugo Lloris, Sidney Govou et Anthony Réveillère ont ainsi embarqué dans un petit avion qui n'a pas tardé à décoller, sans doute en direction de Lyon. Franck Ribéry a également pris place dans un jet, qui le ramènera certainement à Munich.