Les Bleues sans trembler

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
HANDBALL - L'équipe de France bat l'Angola (33-24) et peut toujours croire en une qualification pour les demi-finales du Mondial.

L'équipe de France a battu l'Angola (33-24), samedi lors du premier match du deuxième tour du Mondial chinois. Les Bleues peuvent toujours croire en une qualification pour les demi-finales. Il faudra pour cela battre la Russie, dimanche.S'il y a un bien un enseignement à tirer de la rencontre livrée par l'équipe de France face à l'Angola, samedi lors la première rencontre du deuxième tour du Championnat du monde, c'est bien que les Bleues ne se sont jamais fait peur et ont semblé maîtrisé leur sujet tout au long du match. Face à des Angolaises bien vite résignées, les filles d'Olivier Krumbholz se sont imposées (33-24) et peuvent donc continuer de croire en une qualification pour les demi-finales. Il faudra pour cela battre les favorites russes, dimanche. Des Russes qui ont atomisé et éliminé l'Allemagne, un peu plus tôt dans la journée (32-24), avant de tranquillement regarder le match des Tricolores.En fines observatrices, elles auront donc vu que la principale force hexagonale sera une nouvelle fois la défense. D'ordinaire utilisée en cas d'urgence, la 4-2 fait désormais figure de point cardinal du jeu français. Avec deux défenseurs avancés, la plupart du temps Tervel et Pineau, et quatre le long de la zone, ce système dérègle d'ailleurs d'entrée une équipe d'Angola encore un peu tendre tactiquement. Le coach africain n'hésite d'ailleurs pas à poser un temps mort dès la 3e minute pour recadrer des joueuses qui courent comme des poulets sans tête sur le terrain. Peine perdue puisqu'après vingt minutes de jeu, les coéquipières de Siraba Dembele (3 buts) passent le premier éclat à leurs adversaires (10-6, 20e).Un exploit face à la Russie ?Avec sérieux, les Bleues rejoignent donc les vestiaires avec six buts d'avance après un ultime but de la combative Goudjo en pivot (15-9, 30e). Après la mi-temps, les Françaises parviennent à enfoncer un peu plus le clou avec notamment une Piejos créative sur son aile droite à l'image de ce chabala passé à la gardienne africaine (21-11, 38e). Les championnes d'Afrique baissent alors les bras, résignées, entraînant avec elles des Bleues assez promptes à se relâcher également, malgré la large victoire finale (33-24, 60e). A l'arrivée, si le match ne restera pas dans les annales, la partition est sérieuse, surtout en défense, ce qui a permis de nombreuses contre-attaques éclairs. La performance offensive collective est également satisfaisante puisque les Tricolores inscrivent plus de 30 buts pour la première fois de la compétition et neuf joueuses ont même marqué trois buts ou plus. Bien sûr, il y a des points négatifs comme l'habituel déchet technique, affligeant parfois, avec ces tirs hors-cadre et ces passes directement dans les mains adverses, comme sur cette triple supériorité numérique qui a fait sortir de ses gonds le bouillant Krumbholz. Néanmoons, les raisons de croire en une victoire sur la grande Russie et d'accéder aux demi-finales existent et comme l'a dit un certain Napoléon: impossible n'est pas français.