Les Bleues ratent le coche

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MICHAEL BALCAEN , modifié à
Très largement battues par la Norvège en ouverture de l'Euro (22-33), les Françaises n'ont pas réussi à relever la tête ce mercredi face à une équipe de Hongrie pourtant loin d'être extraordinaire (21-18). Les Bleues ont débuté la rencontre de manière catastrophique. Elles ont semblé en mesure d'inverser la tendance en deuxième période avant de retomber dans leur travers. Il faudra battre la Slovénie jeudi.

Très largement battues par la Norvège en ouverture de l'Euro (22-33), les Françaises n'ont pas réussi à relever la tête ce mercredi face à une équipe de Hongrie pourtant loin d'être extraordinaire (21-18). Les Bleues ont débuté la rencontre de manière catastrophique. Elles ont semblé en mesure d'inverser la tendance en deuxième période avant de retomber dans leur travers. Il faudra battre la Slovénie jeudi. Un constat d'échec et beaucoup d'interrogations. L'équipe de France n'a pas été à la hauteur des attentes lors de ce deuxième match de l'Euro. Des Tricolores qui étaient totalement passées à côté face à l'ogre norvégien et qui n'ont pas réussi à rebondir face à une Hongrie qui n'avait rien d'extraordinaire... C'est bien là le pire pour les filles d'Olivier Krumbholz qui ont raté tellement de choses simples que les regrets seront évidents. D'autant qu'après ce match charnière perdu, les Bleues sont au pied du mur, elles doivent déjà assurer un succès face à la Slovénie jeudi pour se hisser au prochain tour avant de tout gagner par la suite... On en est encore très loin. Les symboles de cet échec sont malheureusement nombreux. Pas dans le coup en début de rencontre, elles subissent totalement face à une équipe dans le coup d'entrée et emmenée par une Szucsanszki à son aise qui inscrit trois buts après 10 minutes (5-2). Les Bleues tentent d'exister mais Bulath et Tomori, les deux arrières hongroises, passent en force et le score passe à 8-4 puis à 9-5 sur un tir à la hanche de Bulath. Malgré un double avantage numérique, les Françaises ne parviennent pas à recoller, si elles reviennent à 7-10, le score à la pause est de 7-12 (30e). Un soupçon de révolte A la reprise, il y a bien un petit frémissement, comme si l'envie revenait d'un coup d'un seul avec deux attaques placées, une vraie circulation de balle, un but d'Herbrecht, deux penalties de Lacrabère (10-13, 34e) et deux supériorités numériques de suite à même de franchement lancer les Bleues... Mais plutôt que d'en profiter, les Françaises piétinent de nouveau, butent sur Palinger, la gardienne adverse, et reperdent le fil qu'elles avaient à peine touché du bout des doigts. On retrouve des Tricolores hésitantes, malgré une Piejos qui fait illusion sur 3 actions de suite, avec pour symbole Allison Pineau, meilleure joueuse du monde en 2009, qui rate un lob, un duel face à Palinger avant de mettre le pied en zone au moment de relancer ce qui offre le ballon à l'adversaire... Et même comme ça, au fond du gouffre à 15-20 (53e), elles vont mettre un coup de collier avec Lacrabère, Dembele puis Deroin 20-18 (58e). Lacrabère a même le penalty du -1 mais après un sans-faute dans cet exercice, elle se manque face à Herr, qui avait pris la place de Palinger. C'en est fini des derniers espoirs. Les Bleues ne peuvent que constater les dégâts. Les Hongroises étaient à leur portée mais elles n'ont pas su faire ce qu'il fallait. Les vice-championnes du monde sont dos au mur. Il n'y a plus aucune marge...