Le tour d'Europe en ballon

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Thomas SINIECKI , modifié à
Chaque début de semaine, la rédaction effectue un tour d'horizon des faits marquants observés dans les grands championnats du football européen lors du week-end écoulé. Retrouvez ainsi le flop, le top, le joueur du week-end, sans oublier la petite phrase et la statistique. Cette semaine, la sensation est venue des Pays-Bas, où le Feyenoord Rotterdam a encaissé une valise monumentale sur la pelouse du PSV Eindhoven.

Chaque début de semaine, la rédaction effectue un tour d'horizon des faits marquants observés dans les grands championnats du football européen lors du week-end écoulé. Retrouvez ainsi le flop, le top, le joueur du week-end, sans oublier la petite phrase et la statistique. Cette semaine, la sensation est venue des Pays-Bas, où le Feyenoord Rotterdam a encaissé une valise monumentale sur la pelouse du PSV Eindhoven. LE FLOP : Feyenoord Rotterdam 10-0 ! Le PSV Eindhoven s'est régalé dans des proportions qui ne se voient quasiment plus jamais dans le football moderne. Mais surtout, le club d'Eindhoven a infligé cette rouste retentissante à un de ses deux rivaux historiques aux Pays-Bas, le Feyenoord Rotterdam, qui enregistre du même coup la plus lourde défaite de son histoire en Eredivisie. Réduit à dix dès la 34e minute de jeu mais mené seulement de deux buts à la pause, Feyenoord a encaissé six buts entre la 47e et la 69e minute de jeu. Un résultat qui fera date dans l'histoire du club, qui restait jusqu'ici sur un 8-2 en plus mauvaise référence, encaissé face à l'Ajax le 18 septembre 1983. Malgré ce très douloureux épisode et une triste 16e place après dix journées (deux victoires, deux nuls et six défaites), l'entraîneur Mario Been a été confirmé à son poste. LE JOUEUR : Lionel Messi (Barcelone) Quatre buts en deux matches et 13 réalisations sur 14 rencontres officielles depuis le début de la saison. Lionel Messi plane, même si son total en Liga ne s'élevait qu'à trois buts avant cette 8e journée. Quoi qu'il en soit, face à Copenhague mardi en C1 (2-0) comme à Saragosse samedi en Liga (2-0), Messi a délivré à chaque fois les siens d'un doublé. Décisif, l'Argentin cache les imperfections dans le jeu du champion d'Espagne, qui demeurent encore nombreuses. S'il en était encore besoin, Pep Guardiola lui a réitéré son immense attachement, mardi après le match face à Copenhague, en déclarant que l'Inter pourrait espérer l'acheter pour "250 millions d'euros". Une petite phrase évidemment sur le ton de la plaisanterie, mais quand Messi devient sauveur en plus de tout le reste, c'est à se demander si ce prix-là n'est pas le bon... LE TOP : Mayence Pas perturbé pour un sou par son premier revers de la saison enregistré la semaine passée à domicile devant Hambourg (0-1), la révélation du début d'exercice en Bundesliga a repris les commandes du championnat grâce à un succès sur la pelouse de Leverkusen (1-0), pourtant troisième au coup d'envoi. Un but d'Ivanschitz en seconde période a suffi au bonheur des hommes de Thomas Tuchel qui, dans les colonnes de Bild, avait prédit avant la rencontre que ses troupes ne lâcheraient rien: "Les experts ont prédit que nous tomberions en panne bien avant la trêve hivernale. Je ne vois pas pourquoi. Il n'y a pas moyen! Notre envie de gagner chaque match et notre confiance ne sont pas atteintes. Nous ne sommes ni paralysés, ni brisés dans notre élan." Bien vu, Thomas... LA STAT : 0,95 La moyenne de buts par match de Cristiano Ronaldo depuis son arrivée au Real Madrid. Le seul à faire de l'ombre à Lionel Messi aujourd'hui, c'est lui. Ou plutôt est-ce l'inverse, tant le Portugais affole les compteurs historiques du Real. Auteur d'un retentissant quadruplé samedi face à Santander (6-1), Ronaldo pointe largement en tête du classement des buteurs de la Liga avec 9 buts en 8 matches, mais a surtout inscrit 44 buts en 46 matches toutes compétitions confondues depuis son arrivée dans la capitale espagnole ! Du très lourd donc, sur une période dont la durée force le respect. Dans un délai plus court, Cristiano Ronaldo a inscrit sept buts sur les trois derniers matches de Liga. L'ancien Mancunien, qui a inscrit pour l'occasion le premier quadruplé de sa carrière professionnelle, est déjà en train de s'inscrire dans l'histoire du Real. LA PHRASE : "On aurait gagné à 11 contre 15", Cesc Fabregas (Arsenal) Arsenal a profité de l'expulsion de Boyata dès la 5e minute de jeu pour remettre Manchester City à sa place, au terme d'une vraie leçon de football (3-0) au City of Manchester Stadium. Et en plus, le réalisme a parfois fait défaut aux Gunners, qui se sont offert le luxe de manquer un penalty par Fabregas. Le capitaine espagnol, quand même élu homme du match par SkySports, était comblé devant les caméras de la chaîne de télévision britannique: "On est resté en place toute la rencontre. On était fantastique. Et même si on avait joué à onze contre quinze, on aurait quand même gagné. On savait qu'on ne pouvait pas faire d'erreur." Cinq jours après une autre victoire fleuve devant le Shakhtar Donetsk en Ligue des champions (5-1), Arsenal pointe désormais à la deuxième place de la Premier League, cinq points derrière Chelsea.