Le marché noir gangrène les JO

Le CIO promet "les plus fortes sanctions" si "ces irrégularités étaient prouvées".
Le CIO promet "les plus fortes sanctions" si "ces irrégularités étaient prouvées". © REUTERS
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B.B. avec AFP , modifié à
Le CIO a ouvert une enquête sur des reventes illégales présumées de tickets pour les JO.

Le Comité international olympique (CIO) prend la chose "très au sérieux". Et après avoir tenu une réunion extraordinaire par vidéoconférence samedi soir, il a décidé d'ouvrir une enquête sur des faits de revente illégale de billets pour les Jeux Olympiques de Londres.

Le CIO a ainsi immédiatement réagi aux informations du Sunday Times. Le journal anglais a en effet révélé que des membres de comités nationaux olympiques et de la société officielle de billetterie auraient enfreint les lois en la matière en revendant des billets de manière illégale.

7.500 euros la place

Alors que le CIO a fourni aux comités nationaux plus d'un million de billets à revendre dans leurs pays, des reporters du Sunday Times se sont fait passer pour des revendeurs illégaux et auraient eu des contacts avec une trentaine d'agents, représentant 54 pays, tel le président du Comité olympique grec, Spyros Capralos. L'agence officielle chinoise aurait elle vendu des places à 7.500 euros l'unité.

"Si ces irrégularités étaient prouvées, le CIO imposerait les plus fortes sanctions envers les comités nationaux olympiques", a réagi le Comité international olympique dans un communiqué, alors que le mois dernier, le secrétaire général du Comité ukrainien avait dû démissionner après des révélations comparables de la BBC.