Le Real, roi de Madrid

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Par Michael Balcaen , modifié à
La patience des supporters de l'Atletico continue d'être rudement mise à l'épreuve. Après 12 ans de disette, la domination du Real Madrid s'est confirmée ce samedi lors de la 14e journée au Santiago Bernabeu (4-1). Si l'Atletico a ouvert le score par Adrian, l'expulsion de Courtois et le penalty qui a suivi ont sensiblement modifié la donne. Dès lors, le Real n'a plus guère été mis en difficulté et conforte ainsi sa première place.

La patience des supporters de l'Atletico continue d'être rudement mise à l'épreuve. Après 12 ans de disette, la domination du Real Madrid s'est confirmée ce samedi lors de la 14e journée au Santiago Bernabeu (4-1). Si l'Atletico a ouvert le score par Adrian, l'expulsion de Courtois et le penalty qui a suivi ont sensiblement modifié la donne. Dès lors, le Real n'a plus guère été mis en difficulté et conforte ainsi sa première place. Dix petites minutes de bonheur. Voilà en gros à quoi on pourrait résumer la soirée du clan de l'Atletico Madrid. Le temps pour Adrian, servi par Salvio, d'ouvrir le score dans un Bernabeu silencieux pendant quelques minutes. Juste le temps de digérer, ce qui ne durera qu'une petite dizaine de minutes jusqu'à ce que Benzema s'échappe dans la profondeur et se fasse faucher par Courtois le portier de l'Atletico. Si le penalty semble tout à fait logique, le carton l'est moins. Pour Diego, remplacé par Asenjo, ce premier derby est déjà fini. Cristiano Ronaldo, lui, ne se pose pas la moindre question et égalise (1-1, 24e). La domination des hommes de la Maison Blanche ne fait dès lors plus l'ombre d'un doute. Et si l'Atletico ne modifie guère son plan qui consistait à défendre bas et chercher les contre, la course contre-la-montre est clairement enclenchée. La tête de Dominguez (39e) n'est qu'un coup d'épée dans l'eau car si Benzema (45e) et Ronaldo (48e) ne trouvent pas la clé, Di Maria, très bien servi par Cristiano Ronaldo, se charge de débloquer la situation (2-1, 49e). L'Atletico s'accroche à ses derniers espoirs mais Gabi ne cadre pas (60e). Double double contre l'Atletico En face, la réussite est totale pour un Higuain qui, 3 minutes après son entrée en jeu, profite d'une erreur de son défenseur le long de la ligne de touche, il dribble Asenjo et met fin au suspense (3-1, 66e). Dès lors, ce n'est plus qu'un long calvaire pour une équipe de l'Atletico qui résiste sur cette frappe de Benzema (71e) mais craque de nouveau avec une faute dans la surface de Godin qui déséquilibre Higuain. Carton rouge et penalty. Deuxième double peine pour les Matelassiers. Même motif et même punition avec Cristiano Ronaldo à la baguette (4-1, 82e). Manzano ne voulait pas que son Atletico ne prenne une nouvelle fessée, il rêvait d'un match serré avec une grosse défense de son équipe. Son rêve a pris forme avant que les erreurs individuelles ne viennent tout mettre à plat. Douze ans que ça dure. Un calvaire pour la moitié de la ville qui continue de vivre à l'ombre d'un Real Madrid qui mène la danse devant le Barça. Plus que jamais, l'ombre du Real plane sur Madrid.