Le Portugal a bon espoir

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Par A.S. de Sports.fr , modifié à
Bien qu'ils n'aient pu inscrire le fameux but à l'extérieur, les hommes de Paulo Bento peuvent repartir satisfaits de leur déplacement en Bosnie-Herzégovine, à l'occasion des barrages aller de l'Euro 2012 (0-0). Les Portugais ont dominé vendredi leurs adversaires au nombre d'occasions et nourrissent ainsi de sérieux espoirs pour le retour mardi prochain à Lisbonne.

Bien qu'ils n'aient pu inscrire le fameux but à l'extérieur, les hommes de Paulo Bento peuvent repartir satisfaits de leur déplacement en Bosnie-Herzégovine, à l'occasion des barrages aller de l'Euro 2012 (0-0). Les Portugais ont dominé vendredi leurs adversaires au nombre d'occasions et nourrissent ainsi de sérieux espoirs pour le retour mardi prochain à Lisbonne. Ils n'ont pas fait mieux qu'il y a deux ans mais ils ne sont pas si mal logés que cela. Vainqueur 1-0 en novembre 2009 grâce à un but de Raul Meireles lors du barrage retour de la Coupe du monde 2010, les Portugais se sont contentés cette fois ci d'un nul (0-0) pour leur retour sur la fameuse pelouse du stade Bilino Polje. Le pré de Zenica fut annoncé comme catastrophique par le staff de la Selecçao qui a pu tout de même assurer un jeu de passes correct ce vendredi malgré, il est vrai, un ballon légèrement sautillant. On ne peut pas dire non plus que les Bosniens aient contrarié furieusement les plans de Ronaldo et de ses camarades dans ce duel capital pour une place à l'Euro. Le Portugal a tout simplement manqué d'adresse devant les buts pour prendre une option intéressante avant le deuxième acte mardi à Lisbonne, à l'image de Ronaldo encore en dessous de ses performances avec le Real. Servi par une talonnade de Nani, CR 7 manquait son face à face en dévissant son tir du gauche (51e) et ne se montrait pas plus inspiré en fin de rencontre, devancé par le bon retour de Lulic (89e). Sur cette dernière opportunité, le corner qui suit occasionna un peu d'affolement chez Spahic tout près du csc (90e). Dzeko trop seul Comme l'ex-vedette de MU, Meireles (8e) ou Helder Postiga (58e) eurent également l'opportunité de battre Begovic. Pour une défense bosnienne privée aux trois quarts de ses titulaires, le résultat doit tout de même satisfaire Safet Susic même si le stratège du PSG des années 1980 s'agaçait avant la rencontre à l'idée d'un 0-0 qui n'est pas une mauvaise opération avant un match retour hors de ses bases. Encore faut-il, évidemment, pouvoir marquer chez l'hôte. Le sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine regrettera alors le loupé d'Ibisevic (79e), lui aussi un ancien de la maison parisienne, seul face à Patricio, et dont la frappe aux six mètres prit la direction des tribunes. Le choix de Susic de laisser un Dzeko un peu trop isolé en attaque a peut-être par ailleurs empêché les ex-Yougoslaves de peser un peu plus sur le duo Pepe-Bruno Alves. Ce qui fut le cas avec la rentrée d'Ibisevic. Une réflexion à nourrir pour mardi soir à Lisbonne.