Le Mexique se couvre d'or

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Benoît CONTA , modifié à
Pour la neuvième fois de son histoire, le Mexique a remporté la Gold Cup, samedi, en battant les Etats-Unis, à Pasadena (4-2). Mené 2-0, "El Tri" a su renverser la vapeur pour s'imposer pour la deuxième édition de rang face aux Américains, et décrocher son ticket pour la prochaine Coupe des Confédérations, en 2013.

Pour la neuvième fois de son histoire, le Mexique a remporté la Gold Cup, samedi, en battant les Etats-Unis, à Pasadena (4-2). Mené 2-0, El Tri a su renverser la vapeur pour s'imposer pour la deuxième édition de rang face aux Américains, et décrocher son ticket pour la prochaine Coupe des Confédérations, en 2013. Un Rose Bowl en fusion. Si la finale de la Gold Cup se déroulait bien sur le territoire des Etats-Unis, samedi à Pasadena, les joueurs américains ne se sont pas forcément sentis très soutenus par les 93 420 supporters annoncés dans le stade. La grande majorité du public présent dans le Rose Bowl, situé en banlieue de Los Angeles, n'avait en effet d'yeux que pour une seule équipe, le Mexique. "Manifestement, le soutien qu'a pu avoir le Mexique dans une soirée comme celle-là fait qu'ils ont pratiquement joué à domicile, explique Bob Bradley, le coach américain. Mais on s'y attendait et nous devons nous y faire". Et ils s'y sont fait pendant une petite demi-heure, puisqu'après des buts de Michael Bradley (8e) et de Landon Donovan (23e), les "Yanks" ont pris les devants. "Les choses étaient mal embarquées, mais le coach nous a dit de nous battre sur chaque action", rapporte Javier Hernandez, élu meilleur joueur de la compétition. Et plus que de se battre, les Mexicains ont lancé une véritable tempête pour démolir une équipe des Etats-Unis incapable de réagir. "Nous avons perdu notre concentration sur quelques actions. Et ils ont su nous le faire payer", lâche fataliste, Donovan. Avec un doublé de Pablo Barrera (29e, 50e), et des réalisations d'Andres Guardado (36e) et Giovani Dos Santos (76e), "El Tri" s'est parfaitement remis dans le sens de la marche, pour devenir champion de la zone Concacaf, qui réunit l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes, pour la neuvième fois. "Je n'avais jamais joué face une équipe du Mexique aussi dynamique, concède Donovan. Ils ont quelques mecs qui peuvent changer le cours d'un match en quelques secondes". Désormais qualifiée pour la prochaine Coupe des Confédérations, en 2013, au Brésil, la troupe de Jose Manuel de la Torre peut désormais voir plus loin, et se mettre à rêver...