Ce sera à coup sûr l'une des délégations les plus applaudies lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Londres. Car oui, le comité international olympique (CIO) en est convaincu : la Syrie et ses athlètes défileront bien le 27 juillet prochain, malgré les violences actuelles qui secouent le pays du Proche-Orient.
"Nous continuons de traiter avec les athlètes et nous nous efforcerons d'assurer la présence d'athlètes syriens à Londres", a déclaré à la presse le directeur de la commission Solidarité olympique au CIO, Pere Miro. "Par le passé, nous avons traité avec le Comité national olympique (CNO) syrien pour s'assurer que l'argent allait aux athlètes. Nous avons recours désormais à des voies plus directes." Entendez par là que le CIO traite aujourd'hui avec les athlètes eux-mêmes.
Le Soudan du Sud mal engagé
Tous les athlètes susceptibles de réaliser les minima olympiques s'entraînent actuellement en Syrie et n'ont pas quitté le pays, a précisé Pere Miro. Selon lui, quatre ou cinq athlètes syriens pourraient se qualifier pour les Jeux, principalement en natation et en athlétisme. Lors de la cérémonie d'ouverture, ces athlètes devraient être accompagnés de quatre ou cinq dirigeants, dont l'actuel président du Comité national olympique syrien, le général Mowaffak Joumaa.
Si la Syrie devrait bien être présente au Stade olympique, ce ne sera vraisemblablement pas le cas du Soudan du Sud. Le pays, devenu indépendant en juillet dernier, ne disposerait pas encore du minimum de cinq fédérations sportives nécessaires pour faire acte de candidature.