Lamour: "Adepte de l'arbitrage vidéo"

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FOOTBALL: Interrogé sur les ondes d'Europe 1, Jean-Françaois Lamour s'est dit favorable à l'introduction de la vidéo dans le football.

Interrogé sur les ondes d'Europe 1 ce jeudi, l'ancien ministre des Sports, Jean-François Lamour, s'est dit favorable à l'arbitrage vidéo dans le football. Une opinion qui s'oppose à celles de Platini et de Blatter qui s'acharnent continuellement à s'opposer à l'utilisation de ce procédé. Un débat qui semble interminable.Et le débat sur l'arbitrage vidéo revient sur le tapis. Comme après chaque décision litigieuse ou erreur d'arbitrage, partisans et pourfendeurs de l'assistance vidéo dans le football ont ressorti leurs arguments jeudi, au lendemain de la main de Thierry Henry que toutes les caméras du monde ont capté, mais pas les yeux de l'arbitre du match France-Irlande.Jean-François Lamour, l'ancien ministre des Sports, s'est dit "adepte de la mise en place de la vidéo", jeudi sur Europe 1 : "Cet élément-là, aujourd'hui, manque cruellement au football. L'arbitre est là pour faire respecter les règles du jeu. Il doit avoir tous les moyens à sa disposition pour déterminer si oui ou non il y a un litige. C'est pour ça, me semble-t-il, sur un terrain aussi grand, que la vidéo est nécessaire".Regardez l'interview de Jean-François Lamour en intégralitéFaisant référence à l'escrime, dont il est double champion olympique, Jean-François Lamour a rappelé que l'arbitre y était maintenant "aidé par la vidéo. Et ça marche très bien, ça a beaucoup calmé les comédiens, ça a beaucoup calmé les ardeurs des uns et des autres"."Alors je dis à la FIFA (Fédération internationale de football) et à mon ami Michel Platini (président de la Fédération européenne de football) qui est contre la vidéo : Regardez ce qui se passe au rugby. Quand l'arbitre demande la vidéo, il ne se dévalorise pas, il se fait aider. Avec la vidéo, il y a une nécessité et une volonté de transparence qui est sublimée".Parmi les plus chauds partisans de la vidéo, on retrouve le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez. Le président de la Fédération française de football Jean-Pierre Escalettes y est favorable "dans certains cas". Une majorité de présidents de clubs français, en tête desquels Jean-Michel Aulas, sont pour. Jeudi, plusieurs politiques, dont Luc Chatel et Frédéric Lefebvre (UMP) ont réclamé l'instauration de l'arbitrage vidéo.En face, les anti-vidéo disposent de deux figures de proue qui comptent : Sepp Blatter, président de la FIFA, et Michel Platini, président de l'UEFA. Soit rien de moins que les hommes aux commandes des deux institutions les plus puissants du football mondial. Quant aux membres de l'International Board, l'instance qui fixe les règles du football, et qui serait amenée, le cas échant, à prendre une décision, ils se sont toujours montrés réticents sur la vidéo.