Evoquée à de nombreuses reprises, la vente du Paris Saint-Germain serait cette fois en bonne voie, annonce Le Parisien de mardi. Le propriétaire actuel, Colony Capital, aurait en effet pris la décision de céder le club dans son ensemble et aurait sollicité, dans cette optique, un organisme spécialisé dans ce genre de transaction, selon le quotidien francilien. Serpent de mer du côté de la capitale depuis plusieurs mois, la vente du Paris Saint-Germain ne semble désormais plus être qu'une question de temps à en croire Le Parisien. Le quotidien francilien annonce en effet dans son édition de mardi que Colony Capital, entré dans le capital en 2006 et actionnaire à hauteur de 95 % depuis juin 2009, aurait pris la décision de vendre le club dans son ensemble, après avoir envisagé dans un premier temps la simple entrée d'un nouvel investisseur dans le capital. Preuve de cette transaction à venir selon Le Parisien, Sébastien Bazin, le directeur Europe du fonds d'investissement américain, aurait sollicité un organisme spécialisé dans ce genre de transaction pour céder le club. Une vente qui se ferait en plusieurs étapes, le potentiel repreneur commençant par acquérir entre 30 et 50% tout de suite, 100% à terme. Reste à savoir quel investisseur serait capable d'injecter 50 à 60 millions d'euros pour racheter le club, et même le double pour éponger ses dettes (environ 20 millions d'euros) et bénéficier d'une enveloppe suffisante pour le mercato estival ? Actuellement cinquième du championnat à quatre points de la troisième place synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, le PSG n'a pas encore renoncé à disputer la plus prestigieuse des compétitions européennes la saison prochaine, mais ses chances sont plutôt minces et la lutte s'annonce acharnée avec Lyon et Rennes, alors que Lille et Marseille semblent déjà hors de portée. Si les cibles parisiennes du prochain mercato sont déjà plus ou moins connues, David Ospina (Nice), Alou Diarra (Bordeaux), Dimitri Payet (Saint-Etienne), Kévin Gameiro (Lorient), le club aura sans doute besoin des revenus importants générés par la C1 et d'un propriétaire prêt à mettre la main au portefeuille pour attirer ces valeurs sûres de la Ligue 1.