Troisième succès pour l'équipe LPR dans le Giro 2009. Après le doublé d'Alessandro Petacchi, Danilo Di Luca s'est imposé, mardi, dans la 4e étape, et première épreuve de montagne, disputée entre Padoue et San Martino di Castrozza. Thomas Lovkvist, 7e de l'étape, s'empare du maillot rose. Lance Armstrong a lui été lâché lors de l'ascension finale.Tous voulaient savoir. Chacun guettait un signe de l'Américain sur les premiers contreforts des Dolomites. Cinquième du classement général à l'aube de cette quatrième étape et donc en position de délester Alessandro Petacchi de son maillot rose de leader, Lance Armstrong a comblé son public. Bien caché dans le peloton de tête jusque dans l'ascension finale, le Texan, qui s'était auto-exclu avant le départ de l'étape de la course au maillot rose, a lâché prise dans les derniers hectomètres de la journée, franchissant la ligne d'arrivée à San Martino di Castrozza avec 16 secondes de retard sur Danilo Di Luca. LPR sans partageFaut-il y voir un signe, celui de la confirmation que le leader charismatique d'Astana, victime d'une fracture de la clavicule fin mars, n'est pas en mesure de s'imposer à l'occasion de cette 100e édition du Tour d'Italie ? Connaissant le personnage, on reste en droit de s'interroger et de soumettre l'hypothèse que l'Américain se serait simplement relevé en vue d'économiser ses forces pour la bataille du lendemain qui verra le peloton prendre la route de l'Autriche. Farfelu ? A voir.Seule certitude, la LPR continue sa moisson depuis le départ samedi. Si elle a abandonné le contre-la-montre par équipes inaugural à la Columbia, l'équipe irlandaise fait main basse sur ce début de Giro. Après le doublé d'Alessandro Petacchi, vainqueur dimanche et lundi des deuxième et troisième étapes, Danilo Di Luca, le leader de l'équipe, s'est à son tour distingué, échouant pour deux petites secondes dans sa conquête du maillot rose, désormais propriété de Thomas Lövkist (Columbia). Le vainqueur confirmé de l'édition 2007 malgré un contrôle suspect qui aurait pu lui valoir deux ans de suspension a grillé à quelques mètres de la ligne un Juan Mauricio Soler (Barloworld), meilleur grimpeur du Tour en 2007, qui avait lui-même mis fin à l'échappée au long cours de Jens Voigt.