La 31e journée au crible

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R. A. et T. P. , modifié à
De la victoire du PSG contre l'OL dimanche soir (1-0) à la défaite malvenue de Rennes contre Lorient (1-2), en passant par le doublé de Dimitri Payet pour Saint-Etienne devant Nancy (2-1) et l'officialisation de la relégation d'Arles-Avignon, retrouvez tous les faits marquants de la 31e journée de Ligue 1.

De la victoire du PSG contre l'OL dimanche soir (1-0) à la défaite malvenue de Rennes contre Lorient (1-2), en passant par le doublé de Dimitri Payet pour Saint-Etienne devant Nancy (2-1) et l'officialisation de la relégation d'Arles-Avignon, retrouvez tous les faits marquants de la 31e journée de Ligue 1. LE TOP : Paris Saint-Germain Encore convalescent d'un mois de mars assez terne, malgré sa victoire à Caen le week-end dernier (2-1), le PSG ne devait pas se louper contre l'OL, dimanche soir, s'il voulait revenir dans la course à la Ligue des champions. Mission accomplie pour les Parisiens qui, s'ils n'ont pas survolé les débats face à des Gones "dans l'à-peu-près" en début de rencontre selon Claude Puel, ont su rester solides et décrocher - enfin - une victoire référence face à un gros calibre du championnat (1-0). "Deux matches, deux victoires. Cela nous permet de nous relancer pour les premières places et de passer devant Rennes. C'est bien", a apprécié l'entraîneur du club de la capitale, Antoine Kombouaré, "comblé" de voir son équipe remonter à la quatrième place de Ligue 1 à l'issue de cette 31e journée, à seulement une longueur de Lyon. Mais pour tenir la distance jusqu'au mois de mai, et éventuellement prétendre à un strapontin pour la C1, Paris aura forcément besoin, à un moment ou à un autre, d'attaquants efficaces. Ce qui n'a toujours pas été le cas au Parc des Princes... LE FLOP : Rennes Ce n'est pas le moment de fléchir. Mais Rennes accuse pourtant le coup dans ce dernier tiers de la saison, le plus important. Depuis sa victoire acquise à Montpellier le 5 mars dernier (1-0), le Stade Rennais n'avance plus. Pire, il recule puisque le PSG lui est repassé devant dimanche soir, au lendemain de la défaite des joueurs de Frédéric Antonetti à domicile contre Lorient (1-2). Désormais cinquièmes avec seulement deux points pris sur les cinq derniers matches, les Bretons ont cruellement manqué de sérénité et d'expérience face aux Merlus, une rencontre qu'ils n'auraient pas dû perdre après avoir mené au score. "On joue avec les moyens du moment. Je n'enlève rien à la victoire de Lorient, ils l'ont méritée. Mais il y a un moment où, lorsqu'on est au bord de la rupture physiquement, ça casse, a réagi dans Ouest-France l'entraîneur des Rouge et Noir. On a longtemps limité les dégâts, mais sur la durée il nous faut tous nos arguments". Encore faut-il que les joueurs gardent leurs nerfs, la fatigue n'expliquant pas les expulsions de Souprayen et Kana-Biyik... LE JOUEUR : Dimitri Payet Dimitri Payet renaît avec les beaux jours. Etincelant en début de saison, ce qui lui a valu d'être appelé en équipe de France par Laurent Blanc, le Réunionnais de Saint-Etienne est en train de retrouver toute son efficacité. Double buteur contre Nancy (2-1), le milieu de terrain des Verts a ainsi grandement participé samedi soir à valider mathématiquement le maintien de l'ASSE. "Ces deux buts sont importants parce qu'on était menés et qu'ils permettent d'assurer le maintien, qui était l'objectif cette saison", confirme-t-il dans Le Parisien. Déjà buteur à Geoffroy-Guichard face à Valenciennes deux semaines plus tôt, Payet est visiblement sorti de sa période d'hibernation. Un trou d'air de quelques mois que beaucoup ont mis sur le compte de son départ avorté cet hiver. "Non, non, réfute-t-il. "Je me suis réconforté par le travail et j'ai insisté sur le physique. Aujourd'hui, je me sens bien." Et très vite les sirènes des prétendants à sa venue vont retentir, mais Payet essaie de ne pas faire trop de bruit. "Je ne cherche pas spécialement à me montrer, ce serait égoïste par rapport à mes coéquipiers. J'ai tout simplement envie de faire mon jeu et de rester comme je suis sur le terrain depuis le début." Pour l'instant, c'est Sainté qui en profite. LA STAT : 31 Comme la journée disputée ce week-end qui aura mis mathématiquement fin aux espoirs de maintien dans l'élite d'Arles-Avignon. Battus dimanche par Valenciennes (0-1) pour la vingtième fois de la saison, les Provençaux pointent à 22 points du premier non relégable, Monaco, alors qu'il ne reste que sept rencontres à jouer avant le dénouement de la Ligue 1. Etre relégué si tôt dans la saison est un fait rarissime, et même une première quand le championnat de France se dispute à vingt clubs. Arles-Avignon, qui ne compte que 13 unités au compteur, est encore "en course" pour battre le record détenu par le RC Lens en 1988-1989 (en convertissant la victoire à trois points) du plus petit nombre de points engrangés sur une saison (17). Sûrs que les hommes de Faruk Hadzibegic vont se battre pour éviter de faire pire que les Sang et Or cette fois-là. "J'ai l'impression qu'on n'a pas retenu la bonne leçon depuis juillet-août..., a regretté l'entraîneur de l'ACA sur Foot+. Ça fait mal au coeur, ça fait mal au public. On est frustrés, on est vexés, on est tristes mais finalement je pense que ce sont nos limites qui sont là." LE SONDAGE Vous avez été très partagés quant à l'information principale de cette 31e journée. En effet, vous êtes 32% à avoir retenu comme enseignement principal la victoire à l'arraché de l'OM à Montpellier (2-1) mais 29% d'entre vous ont davantage été marqués par le succès du PSG devant Lyon (1-0) et 27% par le faux-pas à domicile de Lille devant Bordeaux (1-1). Le match nul de Lens qui s'enfonce face à Brest (5%), la défaite de Rennes à domicile contre Lorient (4%) et la relégation officielle d'Arles-Avignon (2%) ont beaucoup moins attiré votre attention.