L'OM sauve la mise

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ALEXANDRE SARKISSIAN , modifié à
Réduite à dix peu avant la pause ce samedi à Auxerre pour le compte de la 17e journée de Ligue 1, la formation de Deschamps a réussi à ramener un point de Bourgogne (1-1) bien qu'elle était venue pour en prendre trois, après deux contre-performances en championnat. Au classement, l'OM accuse désormais quatre longueurs de retard sur le leader lillois, et trois sur le PSG, son dauphin.

Réduite à dix peu avant la pause ce samedi à Auxerre pour le compte de la 17e journée de Ligue 1, la formation de Deschamps a réussi à ramener un point de Bourgogne (1-1) bien qu'elle était venue pour en prendre trois, après deux contre-performances en championnat. Au classement, l'OM accuse désormais quatre longueurs de retard sur le leader lillois, et trois sur le PSG, son dauphin. Les sourires de Chelsea ont été rapidement effacés. Vainqueurs des Blues (1-0) mercredi pour terminer en beauté la phase de poules de la Ligue des champions, les Marseillais ont déchanté quatre jours plus tard en Bourgogne à l'occasion de la 17e journée de championnat. Un retour au quotidien plutôt amer malgré un point obtenu à l'extérieur chez le troisième de la saison passée (1-1). Face à une AJA amputée de Pedretti et Ndinga, touchés dans la semaine à Madrid (4-0), et toujours privée de Jelen et Hengbart, les hommes de Deschamps espéraient mieux que le partage des points. Les Olympiens visaient surtout la victoire après deux matches sans but, contre Rennes (0-0) et à Nice (1-0). La frustration est d'autant plus grande qu'ils rumineront longtemps l'expulsion de Mbia avant la pause pour une faute commise, selon les Marseillais, juste avant la surface de réparation. Un tacle musclé de Coulibaly sur Brandao (21e) avait déjà échauffé les esprits phocéens, l'arbitre estimant que le geste du défenseur auxerrois était licite. Le Brésilien quittait en tout cas ses camarades prématurément (24e). Alors que Gignac en profitait pour effectuer son retour à la compétition, les malheurs de l'OM ne faisaient que s'amplifier. Edouard Cissé, pilier essentiel de l'entrejeu, avait précédé Brandao sur le banc, touché visiblement à un mollet (19e). Penalty sur Lucho ? On imagine alors aisément la colère du clan provençal quand Mbia vit le carton rouge sorti de la poche de monsieur Fautrel (39e). D'un autre côté, la faute du Camerounais sur Quercia, qui s'apprêtait à défier Mandanda, était difficilement discutable. Le penalty transformé par Birsa (1-1) relançait alors totalement une rencontre jusque-là maîtrisée par l'OM, grâce notamment à l'ouverture du score de Rémy de la tête, à la réception d'un centre de Brandao (8e). "Il y a eu beaucoup de décisions défavorables ce soir contre nous, en plus d'avoir perdu des joueurs, et ce carton rouge. Je n'ai pas envie non plus de me faire sanctionner pour des propos. Ça fait beaucoup pour un seul match", déclarait Didier Deschamps dans les vestiaires de l'Abbé-Deschamps et devant les caméras d'Orange sport. Parmi les vents contraires dénoncés par DD, il y a également ce contact entre Chafni et Lucho dans la surface (80e). L'OM aurait dû l'emporter en tout cas sans l'excellent réflexe de Sorin sur un coup de tête de Rémy (75e), juste avant un sauvetage de Dudka devant ce même Rémy (76e). Marseille doit également s'estimer heureux que Le Tallec (89e) et Sammaritano (90e) n'aient pas été plus précis dans leurs tentatives. Deux points pris lors de ses trois dernières sorties en Ligue 1, le champion ne peut évidemment pas se satisfaire de ce bilan. La victoire sera d'autant plus nécessaire le week-end prochain au Vélodrome contre Lyon. Mais privé de sa charnière centrale Diawara-Mbia (suspendus) et soumis à l'incertitude des blessés (Brandao, Cissé), l'OM devra serrer les rangs.