L'Inter par la petite porte

  • Copié
Benoît CONTA , modifié à
Contraint à l'exploit pour se qualifier pour le dernier carré, l'Inter Milan a échoué dans sa mission, mercredi, en quarts de finale retour de la Ligue des champions. Battus par Schalke 04 avec notamment un but de l'inévitable Raul (2-1), les Intéristes quittent la compétition par la petite porte. De leur côté, les hommes de Ralf Rangnick affronteront Manchester United pour une place en finale.

Contraint à l'exploit pour se qualifier pour le dernier carré, l'Inter Milan a échoué dans sa mission, mercredi, en quarts de finale retour de la Ligue des champions. Battus par Schalke 04 avec notamment un but de l'inévitable Raul (2-1), les Intéristes quittent la compétition par la petite porte. De leur côté, les hommes de Ralf Rangnick affronteront Manchester United pour une place en finale. L'Inter ne méritait pas mieux. Tenant du titre, l'Inter Milan quitte la compétition sans panache, après une double rencontre face à Schalke 04. Deux matches durant lesquels les joueurs de Leonardo n'auront jamais montré les qualités suffisantes pour espérer voir le dernier carré de cette Ligue des champions. Au contraire, le club de Gelsenkirchen s'est une nouvelle fois mis en valeur, même si mercredi, pour ce quart de finale retour, l'heure était plutôt à la gestion de leur qualification acquise à Giuseppe-Meazza la semaine passée. Sans vraiment vouloir forcer la décision, les Allemands se sont ainsi tranquillement imposés sur leur pelouse (2-1). Une performance largement suffisante pour valider leur ticket pour les demies. Il faut dire qu'éliminer cet Inter-là ne tenait au final pas vraiment de l'exploit. Alignés en 4-4-2 en losange, avec Sneijder derrière le duo Eto'o-Milito, les joueurs de Leonardo n'ont en effet jamais su faire la différence dans le jeu. Jusqu'à la caricature, les Intéristes ont ainsi tenté de passer par la gauche, le Camerounais ayant décidé de venir chercher le long de la touche tout au long du match. Un activisme qui a contrasté avec la prestation de Diego Milito, qui, quand il n'était pas tout bonnement transparent, a fait preuve d'une grande maladresse (32e, 68e). De son côté, Wesley Sneijder était bien loin du joueur à qui l'on prédisait un Ballon d'Or l'an passé. Incapable d'ajuster ses passes, le Néerlandais n'aura tenté que deux frappes mollassonnes (5e, 11e), ainsi qu'un coup franc au ras du poteau (75e). Tout juste pourra-t-il se targuer d'être à l'origine du corner, qui a accouché de l'égalisation de Thiago Motta, au début du second acte (1-1, 49e). Derrière, le retour de Lucio, suspendu à l'aller, n'a pas forcément porté tous ses fruits. Le Brésilien est en effet coupable sur le but de Raul, auteur pour le coup de son 71e but en Ligue des champions (1-0, 43e). Inoxydable. Pour le reste, les partenaires d'un Manuel Neuer d'une sérénité à toute épreuve ont géré tranquillement leur rencontre, avant de s'offrir presque logiquement la victoire, grâce à Höwedes (2-1, 81e). De son côté, Angelos Charisteas, sept matches avec Arles-Avignon en début de saison, était déjà entré en jeu à quinze minutes de la fin. Histoire de se dégourdir les jambes...