L'Asvel, Parker y pense

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Thomas PISSELET , modifié à
"Si le lock-out dure", Tony Parker est prêt à porter le maillot de Villeurbanne, club dont il est le vice-président, la saison prochaine. "Je pense venir jouer en France pour que mes fans me voient de près, a expliqué dans Le Parisien le meneur de jeu, qui débute les playoffs NBA ce dimanche soir avec les San Antonio Spurs,

"Si le lock-out dure", Tony Parker est prêt à porter le maillot de Villeurbanne, club dont il est le vice-président, la saison prochaine. "Je pense venir jouer en France pour que mes fans me voient de près, a expliqué dans Le Parisien le meneur de jeu, qui débute les playoffs NBA ce dimanche soir avec les San Antonio Spurs, Si le lock-out pourrait priver les amoureux de la NBA d'une partie de la saison prochaine, il pourrait aussi permettre à ceux qui suivent le basket français de retrouver le sourire. Même pour quelques mois, ce serait déjà ça... Ainsi Boris Diaw, Mickaël Pietrus, Alexis Ajinça et Tony Parker ont-ils d'ores et déjà envisagé l'hypothèse de revenir en Europe à la rentrée pour ne pas rouiller au cas où le conflit entre les joueurs et les propriétaires de franchises se prolongerait un peu trop. La grosse sensation serait évidemment de revoir tous ces internationaux tricolores exilés outre-Atlantique depuis plusieurs années débarquer un à un en Pro A. Un scénario que Tony Parker n'exclut pas. Loin de là. Le meneur de jeu des San Antonio Spurs a assuré ce dimanche dans Le Parisien qu'il viendrait jouer à Villeurbanne "si le conflit dure". L'accord salarial entre les joueurs et les patrons arrive à échéance le 30 juin prochain et au rythme où vont les négociations, la grève semble inévitable. "J'ai déjà eu mon compte de gloire et de titres" Reste à savoir pour combien de temps. En prévision, la NBA a pris la décision d'annuler la Summer League, qui permet chaque année aux rookies et aux joueurs peu utilisés de s'illustrer. Pour peu que la paralysie soit sérieuse, Tony Parker ne devrait pas hésiter. "Je pense venir jouer en France pour que mes fans me voient de près, a-t-il ainsi assuré. Je pourrais très bien évoluer dans une grosse équipe d'Euroligue à l'étranger, mais je ne le veux pas. J'ai déjà eu mon compte de gloire et de titres. Si le lock-out dure, je viendrais sûrement jouer à Villeurbanne." Une destination éventuelle sans surprise puisqu'il est le vice-président des opérations basket de l'Asvel. Ce come-back en France, le meneur de l'équipe de France l'avait déjà évoqué il y a quelques jours dans les colonnes de 20 Minutes. Tony Parker, qui disputera l'Euro 2011 avec les Bleus cet été (31 août-18 septembre en Lituanie), y expliquait qu'il aimerait ensuite se "reposer un mois, un mois et demi" avant de se décider. "Après, on verra si on est toujours en vacances. Mais d'ici là, je pense que tout sera réglé." Sinon, le voir avec le maillot villeurbannais serait "envisageable", selon ses propres termes. "Mais c'est clair que si vous vous habituez à jouer avec certains joueurs et qu'ensuite ils partent, c'est difficile", avait-il tempéré. Rien n'est encore fait, donc. Mais ces propos suffisent à mettre en ébullition un championnat en manque cruel de sensations.