Kombouaré fait de l'OM son favori

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LIGUE 1 - Dans un entretien à France Football, le coach du PSG tire le bilan après 16 journées.

Giuly, Chantôme, Armand, Nenê,... Voilà les noms qui reviennent le plus souvent à l'évocation du bon début de saison du PSG. En revanche, le nom de son entraîneur, Antoine Kombouaré, est rarement cité. En place depuis le début de saison 2009-10, l'ancien technicien de Valenciennes commence à récolter les fruits de son travail (choix de joueurs, dispositifs tactiques, gestion des compétitions,...).

Depuis le début de saison, il a presque tout bon. Et pourtant, on l'entend peu. "Chez les Kanaks, la bonne attitude est de ne jamais se mettre en avant", insiste-t-il dans un entretien paru vendredi dans le bi-hebdomadaire France Football. "Chez nous, tout est fondé sur le respect et l'humilité." C'est cette même humilité qui lui fait apprécier le parcours du PSG d'un point de vue très pragmatique.

"C'est bien, mais nous n'avons que trois points de plus que le dixième", souligne-t-il. "En Championnat, on n'est qu'à la 16e journée. En Europa League, il reste huit matches avant de se retrouver en finale. La Coupe de France n'est pas commencée. S'il y a une compétition accessible, c'est la Coupe de la Ligue, car nous ne sommes plus qu'à un match du Stade de France, mais, en demi-finales, on va à Montpellier. Aujourd'hui, c'est le seul titre qui me paraît envisageable." Pourtant, en matière de titre, "AK" sait très bien que ce n'est pas la Coupe de la Ligue que les supporters du PSG attendent mais le titre de champion.

"Les Marseillais sont puissants, costauds"

Interrogé sur "le plus sérieux candidat" dans cette quête, l'entraîneur parisien n'hésite pas et répond du tac au tac "Marseille". "Contre lui, on a fait un début de match fantastique, mais ensuite, on a eu du mal", reconnaît-il. "Edel a fait une grande prestation et sort deux arrêts décisifs en fin de rencontre. Les Marseillais sont puissants, costauds. Quand ils se mettent à jouer, ils sont difficiles à stopper."

Faire de l'OM le favori, c'est une façon habile d'évacuer toute pression. Mais derrière cette humilité de façade, on sent poindre l'ambition. "J'estime qu'on pourrait avoir plus de points car on a connu une période catastrophique fin août-début septembre, avec cette défaite à Sochaux (1-3)", explique ainsi "AK", qui semble disposer des moyens d'offrir au club de la capitale son premier titre de champion depuis 1994. A l'époque, un certain Antoine Kombouaré évoluait en défense centrale.