Kombouaré: "Un entraîneur comblé"

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Propos recueillis par Loïc MOREAU , modifié à
Avant le coup d'envoi de l'Emirates Cup, ce week-end, et à une semaine de l'ouverture du championnat, Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, s'est dit ravi de ses recrues et affiche clairement ses ambitions faites de Ligue des champions et de titre. Mais il s'inquiète tout de même de l'arrivée tardive des renforts et de leur niveau de forme.

Avant le coup d'envoi de l'Emirates Cup, ce week-end, et à une semaine de l'ouverture du championnat, Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, s'est dit ravi de ses recrues et affiche clairement ses ambitions faites de Ligue des champions et de titre. Mais il s'inquiète tout de même de l'arrivée tardive des renforts et de leur niveau de forme. Antoine, quel est l'objectif du Paris Saint-Germain cette saison ? Minimum la Ligue des Champions. En raison de la saison passée, où l'on a terminé quatrième. Mais aussi du recrutement, qui doit nous permettre de franchir un palier. La presse italienne annonce Javier Pastore au PSG. Qu'en est-il ? Je ne parle pas des transferts. Je n'ai pas vu Pastore au Parc signer un contrat. Je ne peux pas passer mon temps à démentir. Aujourd'hui, j'ai une très belle équipe avec un recrutement réfléchi, de qualité, et c'est pour ça que je suis un entraîneur comblé. Estimez-vous avoir tous les joueurs que vous désiriez ? Les renforts arrivés vont apporter une plus-value. Je suis très content, même si le recrutement est un peu tardif. Pouvez-vous nous parler du rôle de votre dernière recrue, le portier italien Salvatore Sirigu ? Sirigu est un joueur qui possède de très grandes qualités. La blessure de Nico (Douchez, arrivé en provenance de Rennes, ndlr), heureusement pas trop grave, m'a fait pencher sur son cas. L'idée, c'est d'avoir deux très bons gardiens. Et c'est le meilleur qui jouera. Craignez-vous la pression autour de votre nouveau statut ? A Paris, la pression, on l'a tout le temps. Je suis bien placé pour en parler. J'ai entraîné Strasbourg et Valenciennes, et on avait toujours à coeur d'affronter le PSG. On sait qu'on fait partie des favoris, des équipes qui doivent figurer en haut du classement. "La concurrence rend les joueurs bien meilleurs" Quelles sont vos craintes pour la saison à venir ? De ne pas répondre aux attentes. On a envie de travailler, de réaliser de belles choses avec l'équipe qu'on a. Le seul souci, c'est les arrivées tardives, à une semaine du début du championnat. Il faudra être prêt. Il faudra que les automatismes se fassent pour que les joueurs puissent s'éclater sur le terrain. Comment appréhendez-vous cet effectif si important quantitativement ? Ce sont de très bons soucis que je vais avoir, d'avoir la possibilité de faire des choix. La concurrence rend les joueurs bien meilleurs. Avez-vous conscience que votre pouvoir de recrutement fait des envieux ? On est tous conscients qu'on a une chance fantastique. Maintenant, il faut être à la hauteur, assumer ça, et dire qu'on a envie de faire un bon parcours en championnat et accrocher la C1. Ne craignez-vous pas les guerres d'égos une fois le championnat lancé ? C'est le lot des grands clubs. Nous, le PSG, voulons être un grand club. Et ce sont les meilleurs qui joueront. Quand on est joueur du PSG, on est content de voir arriver de une concurrence de qualité. A l'image de Ménez, est-ce important de recruter des Parisiens de coeur ? Important, je ne sais pas. Mais c'est une très bonne chose. Quand ils étaient gamins, ils ont vu le PSG gagner. Maintenant, c'est à eux d'aider à le reconstruire.