Quinze membres de l'équipe olympique féminine japonaise de judo ont dénoncés le mois dernier les agissements de leur coach devant le comité olympique japonais (COJ). Elles ont expliqué avoir été régulièrement battues à coups de sabre en bambou et giflées par leur entraîneur. "Nous avions reçu des informations en septembre dernier sur le fait que M. Sonoda (l'entraîneur ndlr) aurait pu maltraiter physiquement ses athlètes. Nous l'avons interrogé ainsi que les athlètes et il s'est avéré que les accusations contre lui étaient largement exactes", a déclaré le patron de la fédération japonaise de judo, Koshi Onozawa, lors d'une conférence de presse. Les fautifs ont été admonestés, mais pas suspendus, et menacés de "sanctions plus lourdes si de tels faits venaient à se reproduire", a ajouté Onozawa. Selon une loi de 1947, les enseignants n'ont pas le droit de recourir à des sanctions physiques contre leurs élèves, mais si certains le font ils ne sont pas véritablement sanctionnés.