Ils ont remis le bleu de chauffe

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Martin ROY , modifié à
Trois semaines après avoir débuté sa phase de préparation au Championnat d'Europe (10 au 18 septembre, en Autriche et en République tchèque), l'équipe de France commence à récolter le fruit de ses efforts fournis tout au long des séances d'entraînement. Si le bilan comptable est jusqu'alors mitigé (deux victoires pour deux défaites), les Bleus se refont progressivement un moral tout neuf en vue de l'Euro.

Trois semaines après avoir débuté sa phase de préparation au Championnat d'Europe (10 au 18 septembre, en Autriche et en République tchèque), l'équipe de France commence à récolter le fruit de ses efforts fournis tout au long des séances d'entraînement. Si le bilan comptable est jusqu'alors mitigé (deux victoires pour deux défaites), les Bleus se refont progressivement un moral tout neuf en vue de l'Euro. Si d'un point de vue comptable, le bilan de l'équipe de France n'est guère éblouissant outre-mesure, avec deux victoires glanées pour autant de revers concédés face à la République tchèque, la Bulgarie et la Pologne, les Bleus ont laissé entrevoir de belles promesses à quinze jours du début des hostilités sur la scène européenne. "Un bon fonds de jeu se met en place", confessait d'ailleurs Philippe Blain, sur le site officiel de la Fédération française de volley-ball, à l'issue de la double confrontation face à la Pologne (3-0, 1-3). Des propos rapidement confirmés par Jenia Grebennikov sur le site officiel de la Ligue nationale de volley-ball, quelques jours avant de filer à Villeneuve-d'Ascq (à partir de mercredi) pour y poursuivre la préparation d'avant Euro. "Ces matches amicaux nous ont permis de nous situer, et il y a eu beaucoup de choses positives. Notamment au niveau de la relation entre les passeurs et l'attaque, les réglages se sont bien mis en place. On a également senti une grosse envie commune de bien travailler pour réussir quelque chose à l'Euro. On est centré sur cet objectif, et on sait de plus en plus ce qu'il faut faire pour y arriver. Sur ces matches, par exemple, on a vu que ça se jouait sur des détails. On n'a pas le droit de lâcher dans la tête, sinon c'est perdu. C'est une leçon que l'on doit retenir à l'avenir lors des prochaines rencontres", avoue le libero de 20 ans qui, à l'instar de son compatriote, Antonin Rouzier, espère élever davantage le niveau de jeu des Bleus avant le début des hostilités, le 10 septembre, à Innsbruck, face à la Finlande. "On n'est pas non plus au meilleur de notre forme mais on a su imposer notre jeu, avançait ainsi l'ancien pointu poitevin sur le site de la FFVB à l'issue du premier round face à la Pologne. On continue à travailler nos points faibles. L'objectif est d'être prêts pour l'Euro où on visera d'abord la 1ère place du groupe, c'est très important. Les joueurs qui nous ont rejoints sont très bons et on peut avoir de l'ambition". Aux abonnés absents lors de ses deux derniers rendez-vous internationaux (Championnat du monde et Ligue mondiale), l'équipe de France semble enfin décidée à faire table rase des évènements passés et à redorer un blason terni par les prestations de bas étage affichées ces dernier temps en compétition officielle. Il reste néanmoins un long chemin à accomplir avant que ces Bleus ne retrouvent une crédibilité internationale et leur niveau d'antan, qui leur avait permis d'investir la deuxième marche du podium en 2009. Au boulot !