Gillet: "Le groupe est renforcé"

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Propos recueillis par Maxime GHAZERIAN , modifié à
Pour sa deuxième année sous les couleurs d'Angers, Nicolas Gillet souhaite réussir une bonne saison avec son club et espère retrouver les joies de la Ligue 1. Mais la concurrence s'annonce rude et l'ancien joueur de Nantes et de Lens reste lucide: il sait qu'il faudra d'abord se maintenir avant de viser plus haut.

Pour sa deuxième année sous les couleurs d'Angers, Nicolas Gillet souhaite réussir une bonne saison avec son club et espère retrouver les joies de la Ligue 1. Mais la concurrence s'annonce rude et l'ancien joueur de Nantes et de Lens reste lucide: il sait qu'il faudra d'abord se maintenir avant de viser plus haut. Quels sont les objectifs du SCO cette saison ? On n'a pas encore fixé clairement d'objectifs, parce qu'on a déjà dû attendre la décision de la DNCG. On s'est préparés correctement. On a forcément envie de finir dans la première moitié de tableau et puis après, on verra. C'est quand même une année de transition, on a changé de coach et on a une interdiction de recruter. Donc on verra comment cela va se passer, même si on a envie d'être le plus haut possible. Comment avez-vous vécu l'intersaison mouvementée de votre club ? Ça a été, ce n'était pas trop stressant. Le groupe est renforcé par ces événements. A peu de choses près, on a le même groupe que l'année passée donc on se connaît bien. On espère que ça va permettre de créer quelque chose. Justement, votre effectif n'a pas beaucoup bougé cette saison. Est-ce un plus pour préparer cette saison ? On l'espère. En tout cas, l'ambiance est bonne, on s'entend bien. C'est forcément positif. Maintenant, seuls les résultats comptent. La vérité est sur le terrain. Comment s'est passée la reprise avec votre nouvel entraîneur ? Ça se passe bien. On le connaît tous, car c'était le coach de la réserve. On s'est déjà entrainés avec lui, il côtoyait le groupe l'année dernière. Et surtout, les plus jeunes le connaissent très bien car ils sont passés par lui avant d'arriver dans l'effectif professionnel. On bosse bien avec lui en tout cas. Les changements d'entraîneur, ça arrive. Ça fait partie du football. "Quand on lit le nom de certaines équipes de Ligue 2, on pense Ligue 1" Beaucoup de joueurs dans l'effectif d'Angers ont connu la Ligue 1. Est-ce un objectif à la portée du SCO ? On y pense car on est compétiteur. On a envie d'y retourner, d'aller au plus haut. Maintenant, entre l'envie d'y aller et le fait de pouvoir y retourner, il y a une différence. On essaiera d'être le mieux classé possible. Mais cette année, la Ligue 2, c'est un championnat avec pleins d'équipes de bonne qualité. Quand on dit le nom de certaines équipes, on pense Ligue 1, pas Ligue 2. On sait que ça va être très relevé, très compliqué. On va essayer de tirer notre épingle du jeu pour faire une bonne saison. Mais sans jouer les petits bras, on va d'abord tout faire pour prendre les 42 points nécessaires pour le maintien, voire plus, car on a vu que l'année dernière, ça c'est joué assez haut (45 points ndlr). Vous avez passé toute votre carrière en France. N'avez-vous aucun regret de ne pas avoir découvert un autre pays ? Non, pourquoi ? C'est très bien la France. J'ai déjà fait trois années de Ligue 2 maintenant, j'entame la quatrième. Et même en Ligue 2, le niveau est relevé. Je croise beaucoup de joueurs en Ligue 2 que j'avais vus en Ligue 1. C'est bon signe, ça montre que les clubs de Ligue 2 sont quand même formateurs. C'est aussi un bon passage pour des jeunes sortis de gros clubs mais qui n'ont pas eu leur chance. Ça leur permet de s'affirmer, de découvrir le haut niveau. On critique beaucoup le championnat de France, mais beaucoup d'étrangers qui viennent en France trouvent le championnat français très difficile. Pendant combien d'années espérez-vous encore jouer ? Il me reste encore deux ans de contrat. On verra après. Je pense que dans deux ans, ce sera fini, mais on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.