France-Brésil : les notes de la rédac'

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EQUIPE DE FRANCE - Découvrez les avis des membres de la rédaction d'Europe 1 après France-Brésil.

Jean-Charles Banoun, rédacteur en chef du service des sports d'Europe 1

L'avis : "Ça a été un très bon match mais d'abord grâce au Brésil qui a été remarquable en début de partie, avec certains joueurs que l'on découvrait. A commencer par ce fameux Hernanes, qui a été excellent jusqu'à son geste synonyme d'exclusion. A 11 contre 10, l'équipe de France s'est enfin montrée à son aise, réussissant une belle deuxième mi-temps. Mentions spéciales pour Ménez, passeur décisif, et Benzema, buteur et joueur de grande classe, ainsi qu'à Mexès, qui a tenu quasiment à lui seul la défense française."

Ophélie Wallaert, chef d'édition d'Europe1.fr

L'avis : "Première mi-temps à la limite du soporifique. Des Bleus bien trop timorés face à de (sans surprise) remuants Brésiliens. Merci Pato, qui, venu au Stade de France avec sa collection de grigris, nous a réveillés par instants. On en aurait été réduits sinon à compter les ballons perdus par M'Vila. Seconde mi-temps un bon ton au-dessus. A 11 contre 10, les Français ont décidé de se mettre à jouer. Deux bonnes nouvelles : une défense solide, à l'image de Mexès, et le tandem Ménez-Benzema, à l'origine de l'unique but du match. Une déception : Gourcuff n'est toujours pas dans le coup, le Lyonnais a montré beaucoup d'envie mais ça se saurait si c'était suffisant..."

Alban Lepoivre, du service des sports d'Europe 1

L'avis : "La victoire donne aux Bleus le droit d'obtenir juste au-dessus de la moyenne. Mais sans l'exclusion (logique) d'Hernanes avant la pause, ils auraient sûrement bu le bouillon jusqu'à la fin du match, comme ce fut le cas lors des 40 premières minutes. Une démonstration technique et collective des Brésiliens. Je relève trois satisfactions côté français. La charnière centrale Mexès - Rami, alignée pour la sixième fois par Laurent Blanc, a bien tenu malgré quelques appréciations de balle parfois limites. Quant à Karim Benzema, il a prouvé qu'il est un élément indispensable car techniquement supérieur. Ce qui ne fut pas le cas de Gourcuff, trop inconstant, et de Malouda, trop discret. De part sa capacité d'accélération et de percussion, Jérémy Ménez serait intéressant à revoir."

Jérôme Lacroix, du service des sports d'Europe 1

L'avis : "L’avenir de l’équipe de France doit-il passer par Yoann Gourcuff ? Hier soir, à l’image de ses performances avec l’Olympique lyonnais, il a semblé hésitant, n’a pu se montrer décisif et n’a pas suffisamment pesé dans la construction du jeu tricolore. A tel point que, en seconde période, c’est parfois Karim Benzema – particulièrement en verve il est vrai – qui a dû déserter le front de l’attaque, descendre d’un cran, pour permettre aux siens d’avancer vers les buts auriverde. Le meneur de jeu jouit toujours d’un fort capital affectif dans le cœur du sélectionneur, qui continue, encore et toujours, à lui faire confiance. Mais jusqu’à quand ?"

Nicolas Rouyer, de la rédaction d'Europe1.fr

L'avis : "Il n'y a pas de débat Benzema. Doit-il être titulaire avec le Real Madrid pour l'être avec les Bleus ? La réponse est non. Très performant en Angleterre en novembre dernier (2-1), il a, une nouvelle fois, été décisif, mercredi. Car il a non seulement marqué le but de la victoire - du gauche et de très près - mais il a aussi endossé le rôle de leader technique que Yoann Gourcuff ne peut plus assurer. A l'origine de l'exclusion d'Hernanes, il a rendu fou l'arrière-garde brésilienne par son sens du jeu, symbolisé par deux exquises talonnades sur des contre-attaques. A tout juste 23 ans, Benzema est plus que jamais l'avenir de l'équipe de France. Et sans doute pour longtemps."

Emilie Bonnaud, de la rédaction d'Europe 1

L'avis : "Ce qui m'a plu dans ce match, c'est ce que symbolise le but, une équipe qui va vers l'avant et qui recherche davantage l'efficacité collective que le geste gratuit. Tout a paru simple sur cette action, du débordement de Ménez jusqu'à la conclusion, à un mètre du but, de Benzema. C'était comme à l'entraînement, mais en match, contre le Brésil, cinq fois champion du monde..."